Le cri du c?ur de l?association Nassima (Blida)
Pour le droit des patients au sang et aux médicaments Cri de c?ur de l?association Nassima pour l?aide aux malades atteints de cancers, ce dimanche au niveau de la salle Alexandra à Blida : « Le médicament revient cher et tous les malades ne sont pas logés à la même enseigne et n?ont pas les mêmes chances », dira un intervenant lors du débat ayant suivi une des communications. Entre une malade riche arrivant en voiture de luxe pour sa séance de chimiothérapie et à laquelle on « arrache l?ordonnance pour courir lui ramener le traitement prescrit et celle qui descend d?un moyen de transport public, qui cherche son service d?oncologie et qui ressort hagarde avec l?ordonnance à la main et n?ayant plus de moyens pour s?approvisionner en médicaments, quelle était l?attitude à adopter ? ». Etre égaux devant la souffrance était la question qui revenait sans cesse avec le principe de non-discrimination. On parlait de réconfort moral, d?assistance ?ou de présence? et de disponibilité des médicaments. « La France enregistre de plus en plus de cas de cancers, mais moins de décès, du fait d?un dépistage précoce et de meilleurs traitements administrés », dira un intervenant. Le médicament est reconnu comme un droit pour la protection du malade. Certains médicaments lourds ne sont pas pris en charge et les caisses d?assurance sociale sont interpellées. « Avec le progrès de la médecine, des médicaments dont le coût est élevé sont mis sur le marché », interviendra un présent qui citera le cas d?une personne qui avait acheté 4 boîtes seulement d?un traitement avec le produit de la vente de son véhicule. Les membres de l?association avaient présenté leur bilan devant cette assemblée générale dans une ambiance sympathique et une information de taille comblera d?aise les familles des malades et les sympathisants : l?attribution par une personne ayant gardé l?anonymat d?un terrain de 200 m2 pour la construction d?un centre d?hébergement. Le président appellera du pied la commune de Blida pour rajouter 50 m2 limitrophes. Un des présentateurs rappellera la non-concrétisation d?une demande de bus adressée au ministère de la Solidarité l?année dernière. L?association a assuré, durant l?année écoulée, 4540 nuitées à raison de 600 DA chacune pour des malades provenant de toutes les wilayas du pays avec une forte concentration constatée pour les régions de Djelfa, Médéa et Aïn Defla.
Posté Le : 16/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Mekfouldji
Source : www.elwatan.com