Blida - COMMUNES

El Fouara, sous forme d'orange emblème de la ville de Boufarik



El Fouara, sous forme d'orange emblème de la ville de Boufarik


La fête des Oranges à Boufarik, une tradition oubliée à jamais?
Boufarik est la ville agricole par excellence, la renommée internationale de ses productions surtout les orangers et les vignes ne datent pas d’hier et le surnom de la ville des oranges n’est pas fortuit dans la mesure ou ce prolongement a valu l’organisation annuelle de la fête des oranges, une fête qui drainait la grande foule venant de toutes les régions, pour assister aux activités culturelles, sportives, acheter les filets d'oranges, les différents jus typiquement Boufarikois et se faire plaisir dans cette fête foraine que j’ai eu l’occasion de vivre dans mon enfance et je me tiendrais à dire que cette fête était la fierté de tous les Boufarikois avec l’accueil de beaucoup de visiteurs et pas des moindres et la chance des commerçants ambulants de fortifier leurs chiffres d’affaires avec cette braderie qui faisait office d'un marché pas comme les autres.
Les sportifs ne demandaient pas tant avec des tournois dans presque toutes les disciplines avec des matches de haut niveau qu'on assistait avec joie dans des terrains tracés pour la circonstance.
les artistes et quels artistes connus et célèbres qui venaient partager avec nous cette mémorable fête pour notre plus grand bonheur sans oublier nos artistes à nous et nos groupes préférés qui nous faisaient vibrer chaque soir, c'était merveilleux!
Qui de nous pourra oublier ces aires de jeux pour enfants, les prouesse de l'acrobate avec sa moto fétiche, la roue de la fortune appelée communément par tous les Boufarikois "R'bah R'bah" (Gagnez! gagnez!) avec son micro pour nous attirer vers cette loterie ô combien coûteuse pour certains et parfois juste pour gagner un service à café!
et les enfants dans tout ça ? moi qui faisais partie, Eh bien! c’était la période faste avec pleins de divertissements et de plaisir, on se faufilait parmi la foule, on courait un peu partout, c’était une expression simple de joie et de liberté.
Je ne pourrais jamais exprimer cet immense bonheur qu’on ressentait lorsque le mois d'avril à mai arrive sans oublier ces fameuses courses à pieds nus pleines d’humours et de bizarreries, ces filets d’oranges qu’on servait de toutes parts que ce soit comme cadeaux gagnés dans les compétitions ou c’était pratiquement la seule chose symbolique qu’on pouvait offrir.
Cette fête des Oranges était le symbole de toute une ville, malheureusement, la bêtise humaine a voulu qu'elle soit banni à jamais de l'histoire d'une ville pour une raison bien précise, celle de plonger toute l'histoire dans l'oubli mais ce souvenir restera gravé à jamais dans nos mémoires et viendra le jour, où cette fête foraine fera surface pour que la nouvelle génération saura que Boufarik est un livre qui ne se referme pas.




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