Blida: Une cité pas comme les autres

Dans un appel pressant qu'ils veulent lancer aux autorités concernées, les habitants de la cité 420 logements à Béni Tamou se demandent pour quelle raison les travaux d'aménagement entrepris par la DUC n'ont pas été terminés par des espaces verts qui auraient permis à leurs enfants de respirer un air sain au lieu de la poussière qui enveloppe les alentours.

En effet, d'après ces citoyens, le quartier en question a vu les travaux d'aménagement arrêtés sans que les espaces verts ni l'éclairage public aient été pris en compte, ce qui pénalise tout le monde, que ce soit en hiver avec la boue ou en été quand la poussière pénètre jusque dans les maisons.

En outre, ils réclament la réalisation d'un mur d'enceinte qui sécuriserait les enfants et les adultes, car, ouvert à tous les vents, le quartier est devenu le lieu de prédilection de toute une faune de délinquants qui pourrait constituer un danger permanent pour les habitants, surtout à la tombée de la nuit. En plus des risques d'agression, les habitants se plaignent du passage, à longueur de journée, de gros camion qui pourraient causer de véritables hécatombes au milieu des bâtiments et ceci, en dehors de plaques de signalisation qui réguleraient la circulation dans ces endroits à forte densité humaine, surtout infantile. Un autre problème a été cité par les citoyens, il s'agit des ordures qui s'amassent çà et là car les quelques bennes installées ne suffisent pas, surtout quand les camions des éboueurs ne passent pas pour raison de jours fériés ou autres. Enfin, les habitants de cette populeuse cité espèrent que leur appel soit entendu et que des solutions soient trouvées afin de leur permettre de vivre décemment dans un milieu sain et sécurisé.