Tension

A une dizaine de jours de la confrontation Maroc-Algérie, la tension est montée de plusieurs crans. C'est vrai que celle-ci n'a rien à voir avec celle ayant précédé le match Egypte-Algérie de Omdurman mais il reste tout de même qu'elle est nettement perceptible que ce soit en Algérie ou au Maroc.
A une dizaine de jours de la confrontation Maroc-Algérie, la tension est montée de plusieurs crans. C'est vrai que celle-ci n'a rien à voir avec celle ayant précédé le match Egypte-Algérie de Omdurman mais il reste tout de même qu'elle est nettement perceptible que ce soit en Algérie ou au Maroc. Cette tension est tout à fait normale d'autant que les deux pays jouent leur survie dans la CAN-2012. C'est un match capital où le faux-pas est interdit d'où cette fièvre qui s'est installée depuis le match aller à Annaba, perdue par le Maroc. Bien que perceptible, cette tension n'a jamais dépassé le cadre sportif et c'est tant mieux pour tout le monde. Il faut dire que les matchs Maroc-Algérie se sont toujours déroulés dans le fair-play le plus total. Cela n'empêche pas les deux entraîneurs Gerets et Benchikha d'user de tous les moyens, sportifs cela s'entend, pour remporter la guerre psychologique avant bien sûr le résultat technique. A Murcia, où les Algériens ont établi leur camp, le ton est à l'optimisme tout comme dans le camp marocain mais à vrai dire, chaque équipe a peur de l'autre car, elles sont toutes les deux de valeur sensiblement égale. Donc ce match, s'annonce des plus difficiles contrairement à ce que pensent les uns et les autres. Si notre penchant va évidemment à l'équipe algérienne, il n'en demeure pas moins que la mission des Verts reste quoi qu'on en dise des plus ardues. Cela ne veut pas dire que ceux-ci se présenteront à Marrakech en victimes expiatoires mais, au vu de leurs dernières prestations, ils ne seront pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Sauf s'ils sortent un match comme celui d'Omdurman ou encore celui de la Côte d'Ivoire dans la dernière CAN. Une dizaine de jours seulement et les Algériens sauront si les Fennecs sont capables de rééditer un match comme celui de l'Egypte où le c'ur et la rage de vaincre y étaient. Il suffit juste d'y croire. Assem Madjid