Zerrouk Sekhali (chef de cabinet DGSN)

La direction des Unités républicaines de sécurité (URS) d'El-Hamiz relevant de la DGSN abrite, depuis hier et pour trois jours, un colloque sur le rôle des instances sociales dans la préservation de la sécurité. Cette rencontre scientifique, placée sous l'égide du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, organisée en étroite collaboration avec l'Université arabe Nayef des sciences sécuritaires (Nauss) en Arabie saoudite, s'inscrit dans le cadre "du plan annuel stratégique de la Sûreté nationale de consolider un partenariat avec les universités et les organisations sociales dont l'objectif est de collaborer pour intensifier la sensibilisation des citoyens en matière de prévention et de sécurité", dira dans son discours d'accueil des différentes délégations participantes, le chef de cabinet de la DGSN, le contrôleur général Zerrouk Sekhali.Rappelant le cadre de la tenue de ce colloque, l'officier supérieur a souligné "l'importance que revêt ce genre de rencontre en créant des occasions d'échanger les idées et les compétences pour une meilleure appréciation de la réalité sécuritaire, car les grands changements et la recrudescence du crime organisé à travers le monde nous obligent, plus que jamais, à mettre les moyens nécessaires".De son côté, le président de l'Université arabe des sciences sécuritaires de Nayef, Ben Ibrahim El-Chaâr, a rappelé que "la sécurité est l'affaire de tous et en premier lieu la société civile". Comme il a souhaité voir que "les propositions qui émaneraient du colloque soient prises en compte par les décideurs, une motivation qui permettrait d'aller plus loin encore dans la lutte efficace contre toutes les formes de crime organisé. Nous 'uvrons au niveau de l'université à ce que le rôle qui nous est dévolu soit efficace dans ce domaine".À noter que la rencontre a été rehaussée par la participation d'experts en matière de sécurité de ladite université, des autres pays arabes, des universités algériennes, ainsi que de représentants des ministères et des associations civiles."Le partenariat entre les deux institutions date de plusieurs années. En 2005, Alger a abrité un séminaire sur la lutte contre le trafic de drogue. En 2012, la DGSN a participé à la conférence des responsables des publications sécuritaires sur le rôle de l'information sécuritaire dans la sensibilisation du citoyen. En février de l'année en cours, la DGSN a pris part à la conférence organisée par l'université de Nayef ayant pour thème "La presse sportive est-elle l'une des causes de la violence dans les stades '" En perspective, cette institution compte organiser en novembre prochain en collaboration avec la gendarmerie jordanienne un forum sur l'effet des changements régionaux sur les crimes modernes et coopérer dans le travail afin de trouver les moyens et technologies adéquats pour les combattre. Sur un autre registre, il se penchera sur la façon de renforcer les capacités en matière de sécurité dans le traitement de ces crimes", a fait savoir une source de la DGSN.L'absence du général-major Hamel au premier jour de ce séminaire a laissé la presse sur sa faim, notamment en ce qui concerne le dernier événement dramatique du stade de Tizi Ouzou. Le directeur de la communication, le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, s'est contenté de dire à ce sujet que "la DGSN ne peut interférer dans une affaire qui est entre les mains de la justice".A. F.NomAdresse email