Algérie - A la une

youtube.com/watch'v=qI2Hi0z7dAI




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Qui a commencé : l'?uf, la poule ou le coq ' Dans le cas de Tizi Ouzou, ce sont les manifestants selon la wilaya, infiltrés par des provocateurs ; la police selon les manifestants en interdisant la marche traditionnelle du 20 Avril qui s'est toujours déroulée dans le calme. Dans tous les cas, rien ne justifiait cette ignoble scène au lendemain de l'intronisation contestée du Président assis : une vidéo d'un jeune homme à terre, inconscient, et d'un policier debout, en tenue, lui donnant de violents coups de pied alors qu'il est allongé sans vie.Puis, comme un mouton mort, le jeune homme est traîné par deux autres policiers debout, qui l'emmènent quelque part en Algérie. Bien obligé, El Hamel a commandé une enquête, mais pourra-t-elle aboutir et surtout effacer cette image d'une brutalité extrême qui renseigne sur le degré de haine atteint par certains éléments de la police, poussés dans leurs convictions par des journaux et des télévisions au service du plus fort ' «Ça c'est ce qu'on voit, mais qu'y a-t-il qu'on ne voit pas '» a commenté une femme sans 3G, traumatisée par cette scène d'Algériens au lendemain d'une élection, s'attaquant avec la légitimité de la loi à d'autres Algériens à terre. «Après le 17 avril, on s'expliquera», disait Benyounès en pleine campagne, lui-même Kabyle, d'un ton menaçant.Pendant qu'à Ouargla des chômeurs attaquaient la wilaya à coups de cocktails Molotov, se reposait l'équation complexe des sociologues : entre l'inertie collective par le fatalisme de l'impuissance et l'émeute violente par manque de futur sérieux, quelle est la voie qu'emprunteront les Algérien(ne)s ' Dans un pays qui insiste pour être gouverné par la force et entretenu par la haine, les discours auront bien du mal à contrer les images prises à Ghardaïa, Tizi Ouzou ou ailleurs. La main étrangère ' Il s'agit bien de pieds algériens, même si les bottes sont certainement importées.







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