Algérie - A la une


Yousfi à la presse
Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, incombe la responsabilité dans l'apaisement de la colère des citoyens d'In Salah à la presse. «C'est à vous de leur expliquer», a répondu M. Yousfi à des journalistes lors d'un point de presse tenu en marge de la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de l'Institut algérien du pétrole (IAP) de Boumerdès.Et d'enchaîner : «C'est à vous de ne pas répandre les rumeurs.» La protestation des citoyens d'In Salah dure depuis un mois mais le discours officiel continue à considérer l'attitude des gens du Sud comme une réaction à la rumeur. La sortie médiatique de Youcef Yousfi intervient au lendemain de la tenue d'un Conseil ministériel restreint au sujet de la protestation des habitants d'In Salah contre le gaz de schiste. L'exploitation de cette énergie non conventionnelle «n'est pas à l'ordre du jour», a tenté de rassurer le président Bouteflika, en vain. Les citoyens campent sur leurs positions.Les déclarations des officiels (Premier ministre, ministre de l'Energie et certains experts de Sonatrach) laissent entendre que le gouvernement ne fera pas marche arrière quant à l'exploitation du gaz de schiste. Tous les efforts des représentants du gouvernement visent à rassurer la population du fait qu'il n'y aura pas d'impact sur leur santé et leur environnement. Le ministre de l'Energie abonde encorne une fois dans le même sens : «Nous continuerons à expliquer aux citoyens les aspects de cette industrie (du gaz de schiste, ndlr).»Le ministre compte également expliquer «les précautions qu'il faut prendre pour protéger la santé de la population et protéger nos ressources hydriques, qui sont les plus chères». Au sujet du manque de communication officielle, M. Yousfi affirme : «Je me suis déplacé personnellement. Nous leur avons expliqué. Nous allons renforcer la communication. Nous sommes prêts à dialoguer.» Concernant le prix du gaz indexé sur celui du pétrole qui est en chute libre, M. Yousfi affirme que c'est le même effet : «Malheureusement, c'est le même impact.»


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