Alger - Yacine dahmane

Yacine Dahmane sur les traces des Gypsis King et de Ketama


Yacine Dahmane sur les traces des Gypsis King et de Ketama
Un seul rêve rythme sa vie, celui de faire une tournée mondiale ! Mais d’ici là, Yacine Dahmane espère être d’abord reconnu dans son pays. Sa passion : le flamenco. “Un style qui m’a appris le sens de la musique”, dit-il. A l’origine de sa vocation, les disques vinyls rapportés par ses parents des vacances en Espagne, qu’il écoutait en boucle à l’âge de 13 ans. Totalement immergé, Yacine Dahmane se laisse emporter sur le chemin des sonorités ibériques. A 16 ans, il mène ses premières scènes à partir de son lycée. Bénévole auprès des associations, Yacine fait déjà partie du groupe Mosaïque.
En deuxième voix, il obtient un premier prix. C’est l’époque où tout commence, où tout est permis même quitter l’école pour rejoindre ses potes musiciens. Ses parents s’inquiètent de son devenir. Qu’à cela ne tienne, Yacine les rassure en passant un diplôme de technicien supérieur en informatique, au cas où la société n’offre pas assez de garanties pour se suffire dans son métier d’artiste. Et deux ans plus tard, Yacine quitte Mosaïque pour Costa Blanca, avec lequel il remporte deux années d’affilée le premier prix dans un concours organisé au cours du mois sacré du Ramadhan. Une période déterminante, puisqu’il participe avec son groupe à “La nuit des jeunes talents” à Nice. Au petit matin, c’est peut-être un prix symbolique qu’il obtient, cependant Yacine Dahmane s’est fait remarquer et c’est une petite tournée dans les villes françaises. Et pour commencer, c’est Paris… qui s’offre à lui. De retour au pays, en 2003, rien ne se profile pour lui dans les salles publiques, Yacine se contentera de soirées privées organisées dans les grands hôtels de la capitale. Là où il rencontre d’ailleurs Réda Sikha et Mohamed Rouane. Un trio se forme et le groupe Mediterraneo prend le départ vers le succès. Un coup de chance en cours de route lui fait rencontrer la star du raï, Khaled, séduit par son talent, qui lui promet un avenir radieux. En 2005, Yacine Dahmane escorte Khaled dans son retour musical à Alger. Il animera à la Coupole du 5-Juillet la première partie du concert du King. Pourtant, les trois compères se séparent, ils décident de prendre des risques en solo. Une rencontre ! L’arrangeur et guitariste jazz Abdel Hakim Aït Aïssa l’encourage à produire son premier CD. Ce dernier a par ailleurs réussi à faire écouter une maquette au patron des éditions Belda. Une formalité puisque l’éditeur accepte rapidement et le projet est lancé. Une année de labeur plus tard, Salam (falsa nota) voit le jour. Sept morceaux prennent place sur les pistes de l’album. Des chansons et des compositions musicales que l’artiste a composées en espagnol depuis l’âge de 16 ans. Il y parle de liberté et des obstacles difficiles à franchir que la jeunesse rencontre comme il parle d’amour et de ses sentiments qui enflamment le cœur. A 26 ans, Yacine Dahmane n’est jamais parti en Espagne, comme il ne s’est jamais produit dans aucune des salles publiques. Loin d’être découragé, il prépare un nouvel album qu’il espère sortir bientôt.



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