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Y a-t-il une volonté commune pour nettoyer Alger '



Y a-t-il une volonté commune pour nettoyer Alger '
Le classement, très peu reluisant d'Alger comme «capitale très peu avenante» est peut-être l'occasion pour tous de se remettre en question et de saisir la gravité d'un tel discrédit.Il ne s'agit pas ici de jouer les rabat-joie, ni de vouloir rajouter à une réalité cruelle et sans appel, car renvoyant à une carence de gouvernance globale et pas seulement à un épiphénomène touchant Alger seulement.Comme Annaba, Oran et d'autres contrées d'Algérie, Alger, «vitrine» du pays, censée être le reflet des pulsions et aspirations du peuple algérien, est rongée par mille et un maux. Sa congestion actuelle est effrayante et ira en s'aggravant vu la légèreté avec laquelle les questions d'aménagement, de «cadre de vie», de «qualité de vie», de «développement durable» et de lutte contre toutes les formes de pollution (visibles ou invisibles) sont appréhendées. C'est-à-dire en répondant parfois à l'urgence ou en «saupoudrant», et c'est tout.C'est le énième été «pourri», suffoquant, poussiéreux et sale que les millions d'habitants d'Alger ont eu à endurer. Aucun «dirigeant» de cette chère capitale, ni aucun «maire» n'a osé la très simple et ô combien nécessaire opération de lavage à grande eau (de mer) de ces rues et ruelles crasseuses, sales, sentant le moisi, le pourri et dangereuses pour les passants et riverains pour leur santé, avec les bactéries et autres «cultures» qui y foisonnent. Au lieu de cela, on a préféré ? l'image est vraiment pathétique et tragique ? d'organiser un tournoi de beach-volley sur une place si étroite et si névralgique que cela a créé des embouteillages monstrueux ! Vouloir «imiter» si légèrement les localités de France, d'Espagne ou de pays où il fait bon vivre.A Zéralda, c'est l'une des plus propres avenues de l'Algérois, en l'occurrence l'avenue Aïssa Benfedda, aux trottoirs propres et aux «carreaux» de qualité que l'on a offert à la «réfection» ou «rénovation», alors qu'il n'y avait ni nécessité ni urgence ! La gabegie, le gaspillage et la bêtise sont passés par là, sans que personne ne lève le petit doigt pour arrêter un gâchis révélateur de m?urs et de réflexes où seul l'intérêt immédiat compte... tant qu'il y a de l'argent. Autre image insoutenable de cette «dérive» dans la gestion d'Alger et de nos cités et autres contrées c'est la saleté repoussante des rues et ruelles du centre même d'Alger la capitale ! La rue Ferroukhi (ex-rue Hoche) est emblématique de cette «crasse» qui colle à tout. Aux trottoirs jamais lavés depuis, dit-on, plus de... 32 ans.Toujours rue Ferroukh, il y a pire, mille fois pire, en empruntant par exemple le petit escalier ou passage menant au marché Clauzel, là vous risquez, sur quelques mètres seulement, la suffocation tant les odeurs sont fortes et les émanations presque toxiques, du moins pestilentielles ! En rebroussant chemin, retour vers l'ex-rue Daguerre, juste dans le quartier abritant la Direction de l'Education (académie) ; sans surprise, le sentiment de gâchis, la saleté, les odeurs, les ordures et la décrépitude avancée des murs semblent même déteindre sur les gens, sur lesriverains ! En sortant d'Alger, passage obligé par la rue Debbih Cherif.Là aussi, désolation, abandon des ordures dans tous les recoins, fuites d'eau, rejets d'eaux usées et tout cela en longeant tous les trottoirs de ce long et populeux quartier du c?ur d'Alger ! Que dire de la décrépitude des murs, de la désolation se lisant ouvertement sur le visage des riverains et même des commerçants qui disent «ne plus savoir pourquoi payer tant de taxes pour si peu...» Et pourtant, c'est le c?ur de la capitale.


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