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Y a-t-il pénurie de vaccins pour les nourrissons '




Y a-t-il pénurie de vaccins pour les nourrissons '
C'est le cas dans de nombreuses polycliniques à Oran et centres médicaux qui souffrent d'une pénurie de vaccins pour les nouveaux-nés de 3, 4 et 5 mois.La campagne de vaccination, suspendue par le ministère de la Santé, va reprendre dès cette semaine pour les nourrissons nés après le 24 avril. En effet, après réception de nouveaux quotas de vaccins, les EPSP de la wilaya d'Oran ont pour instruction de reprendre cette campagne, gelée suite au décès des deux bébés dans la wilaya de Bouira. Après retrait des lots suspects, la wilaya a reçu le quota nécessaire pour réactiver le processus de vaccination. Notons que cette restriction ne concernait pas les nourrissions nés avant la date susmentionnée, ce qui ne les épargnera pas du spectre d'une pénurie qui se profile.En effet, après une virée dans les structures sanitaires, il s'est avéré que d'autres types de vaccin utilisés étaient en rupture de stock, faisant grandement défaut dans les EPSP. Plusieurs mères, accompagnées de leurs nouveaux-nés, déplorent cet état de fait et relatent amèrement leur va-et-vient quotidien vers les EPSP pour vacciner leurs bébés. C'est le cas dans de nombreuses polycliniques à Oran et centres médicaux qui souffrent d'une pénurie de vaccins pour les nouveaux-nés de 3, 4 et 5 mois et concerne en particulier, les vaccins contre la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et celui contre l'hépatite B, prescrit pour les bébés de 5 mois. Cette situation inquiète les parents qui, d'un côté, craignent de rater les dates des vaccins et d'un autre côté, restent horrifiés par le drame de Bouira. Quant aux services concernés, ils nient cette pénurie et affirment combler tous les besoins de la wilaya. "La distribution des doses de vaccin est soumise à certaines conditions relatives au nombre des demandeurs, et ce problème se pose en particulier dans les secteurs urbains à forte population. Les services spécialisés sont sommés de limiter les bénéficiaires selon la quantité des doses mises à leur disposition. Certaines sub-structures sont très sollicitées par les citoyens, ce qui fait que le quota ne suffit pas", expliquent-ils. La seule crise enregistrée ne concerne que ceux visés par la restriction imposée par le ministère de tutelle. "Le retrait de ce lot de doses de vaccin est un protocole de précautions prises pour préserver la vie du citoyen et qui s'inscrit dans le cadre des lois en vigueur au plan international", explique les responsables du secteur à Oran. L'approvisionnement des EPSP en vaccins pour nourrissons est généralement retardé par les tests effectués à Alger sur chaque série de vaccins importés de l'étranger qui nécessitent en moyenne trois semaines.Hadj Hamdouche





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