WA Tlemcen - Bahmane Abdelkader (nouvel entraîneur)

«J’ai répondu à l’appel du cœur» Répondant toujours présent quand le Widad fait appel à lui, Bahmane Abdelkader a repris son bâton de pèlerin pour essayer de sauver ce qui reste à sauver de la maison WAT. Cet ancien milieu défensif du Racing club de Tlemcen (RCT), du WAT et du NA Hussein Dey, a une riche expérience dans le domaine footbalistique. Bahmane a eu en effet à driver plusieurs formations de haut niveau à l’exemple de la grande équipe du NAHD des Ouchen, Merzekane, Madjer, Guendouz ect., l’USMH, l’USMAB sans oublier l’EN juniors qu’il a qualifié au Mondial de la catégorie en 1979. Remplaçant au pied levé M. Bira Abdelkrim qui vient de démissionner, «Cheïkh» Bahmane a fait hier un état des lieux. Nous l’avons abordé pour en savoir un peu plus sur ses objectifs. - M. Bahmane, après une absence de plusieurs années, vous voilà de retour sur les stades. Ne craignez-vous pas d’être un peu «distancé» ? - C’est vrai qu’après avoir quitté le CRB Bougtob, il y à quelques saisons déjà, j’ai décidé de me consacrer à ma petite famille. Cependant, cela ne m’a pas empêché d’avoir un œil sur notre football. D’ailleurs, n’oubliez pas que j’ai été le conseiller auprès des staffs techniques des seniors du Widad tout en occupant le poste de directeur technique de ses jeunes catégories. Ce qui fait que je connais les forces, mais aussi les faiblesses, de la plupart des éléments qui composent l’équipe widadie. - Mais avouez, quand même, que c’est une mission délicate, pour ne pas dire impossible, qui vous attend. Qu’en pensez-vous M. Bahmane ? - Oui, effectivement, ce n’est pas une chose aisée que d’accepter une mission comme celle-ci, aussi noble soit-elle, et qui consiste à sauver le WAT de la relégation. J’ai répondu à l’appel du cœur! Cependant, et sincèrement, à douze journées de la fin du championnat tout reste dans le domaine du possible. De plus, les écarts entre les différentes formations ne sont pas énormes... Néanmoins, pour parvenir à notre but qui est de maintenir le Widad parmi l’élite, je demande une prise de conscience de conscience à tout un chacun. Alors, seulement, la tâche sera réalisable. - A vous entendre et à vous voir, M. Bahmane, vous montrez un optimisme réel ? - Oui, tout à fait ! Quand on voit la composante de l’équipe du WAT, on ne peut être qu’optimiste. C’est une formation qui recèle de bonnes individualités qui ont besoin, surtout, d’être mis en confiance. L’avenir nous dira si j’ai raison ou pas !