Algérie

Vivant depuis 46 ans dans des conditions inhumaines



Les habitants de la Cité Chellali appellent au secours Vivant depuis plus de quarante longues et pénibles années sous la menace de recevoir le toit de leurs maisons sur le crâne, des habitants de la cité Chellali, à Carteau, dans la partie est d’Oran, interpellent les pouvoirs publics et les appellent à la rescousse.Dans un communiqué distribué par le collectif des habitants, ces derniers rappellent que la construction de ces habitations remonte à la période coloniale et qu’ils les occupent depuis plus de 46 ans, c’est à dire, depuis bien avant l’indépendance. De même source, on apprend que, sous le poids des ans et l’effet des changements climatologiques, les lieux, qui ont connu des effondrements, se trouvent dans un état de délabrement avancé. Ainsi, assure-t-on encore, les toits sont traversés de profondes lézardes par où s’infiltrent les eaux pluviales. Ici, le taux d’humidité, particulièrement élevé, fait que la plupart des habitants souffrent de maladies pulmonaires et d’allergies, des pathologies fréquentes parmi les enfants. En 1998, confient nos sources, un effondrement partiel a été enregistré dans ce site. Les éléments de la Protection civile s’étant déplacés sur les lieux, ils ont dressé un procès-verbal alarmant sur les risques qu’encourent les occupants et conclu que le site menace ruine et est inhabitable. Depuis lors, et en dépit des appels au secours et des démarches entreprises pour être relogés, les habitants déclarent n’avoir rien obtenu. Pour conforter leurs doléances, les occupants assurent que, suite au récent séisme de magnitude 5,5 qui a récemment sévèrement secoué Oran, des pans entiers de ces constructions se sont effondrés. Pour parer au plus pressé et éviter d’être ensevelis sous les décombres, certains d’entre eux ont effectué des travaux de réparation. Nos interlocuteurs signalent, aussi, qu’en dépit des dangers auxquels ils sont exposés et des innombrables recours qu’ils ont introduits, tant auprès de la wilaya qu’auprès de la daïra, absolument rien n’a été fait pour leur venir en aide. On assure aussi que la dégradation poussée des lieux fait que ces constructions ne supportent plus qu’on y touche et qu’il serait dangereux d’y entreprendre d’autres travaux de réparation. Enfin, estimant que leurs vies sont sérieusement menacées, les habitants de Haï Chellali en appellent aux autorités locales pour leur venir en aide. Leur cri de détresse sera-t-il finalement entendu. Khadra A. & N.M.
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