Algérie - Revue de Presse

Il n?y a pas que les hooligans... On parle de plus en plus de la violence dans les stades, et on impute toujours (à raison) les actes de vandalisme à des voyous ou des délinquants. En revanche, les actes de violence dans les stades n?émanent pas uniquement de ces pseudosupporters. L?illustration en a été donnée encore une fois, jeudi dernier, lors du match CSC-USMB, où, après quelques échauffourées entre supporters, des policiers sont intervenus pour mettre un terme au grabuge causé dans une aile des gradins, une intervention musclée à la limite de la brutalité mais correcte jusque-là. Quelques instants plus tard, un jeune est « identifié » par les policiers comme étant un fauteur de troubles et à l?origine de la pagaille qui régnait dans cette partie du stade. Il est ramené par l?un d?eux qui se chargera de lui donner une véritable raclée tout au long du trajet (chemin de la sortie). A grands coups de matraque, sur les jambes et sur la tête, le policier n? y est pas allé de main morte et a déversé toute sa colère sur le jeune homme sous le regard indigné d?une centaine de supporters qui ne faisaient plus attention au match. La scène aurait pu faire le tour des chaînes TV du monde si elle avait été filmée. La haine engendrant la haine, le policier en question a eu droit à un véritable déluge d?insultes et d?injures, au même titre que ses collègues qui sont restés neutres. Ces événements allaient donner une énième excuse aux casseurs pour chanter leur hymne préféré : « Aujourd?hui nous casserons tout sur notre passage ». A la sortie du stade, des supporters se sont adonnés à des actes de vandalisme à cause du jeune tabassé par le policier et également à cause du résultat défavorable enregistré par leur équipe jeudi dernier.
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