à défaut d'une opération de réhabilitation de l'ancien bâti, les autorités avaient promulgué en 2009 un arrêté portant ravalement des façades des édifices, commerces et immeubles publics et privés du siège de la commune de Chlef.
Cependant, cet arrêté n'a pas été suivi d'effet, malgré la dégradation continue de ces constructions dont la plupart n'ont pas été rénovées depuis plus de 30 ans. Le document en question définissait la couleur de la peinture (gris foncé et blanc cassé) et obligeait les occupants à s'y conformer, dans le but non seulement de réhabiliter ce patrimoine mais aussi de donner un nouveau visage à la ville. Les raisons officielles d'un tel désintérêt ne sont pas connues, mais, pour beaucoup, elles sont multiples : défection des comités de quartiers, absence de communication et inexistence de mesures d'accompagnement et de soutien des couches démunies.
Pour eux, le ravalement des édifices est certes obligatoire mais l'Etat doit mettre la main à la poche pour aider le citoyen sur le plan financier. Il faut dire que même des immeubles de l'administration sont laissés à l'abandon et leur état se dégrade de plus en plus, à l'image des sièges de la direction du tourisme et des recettes des impôts, au centre-ville. Dans tous les cas, l'opération est plus que nécessaire et les responsables concernés doivent engager une réflexion sur les mécanismes à mettre en place pour relancer et réussir ce projet.
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Posté Le : 17/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com