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Vers le renforcement du partenariat énergétique algéro-américain


Vers le renforcement du partenariat énergétique algéro-américain
L'Algérie et les Etats-Unis ont la volonté de développer leur partenariat énergétique notamment dans le secteur des énergies renouvelables. Ce souhait a été exprimé, samedi, lors d'un entretien entre le ministre de l'Energie, Nouredine Bouterfa et le secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken, en visite depuis vendredi à Alger.Dans un marché pétrolier perturbé par des changements fréquents en ce qui concerne les prix souvent marqués par une forte baisse, l'Algérie tente de développer le secteur de l'énergie dans les domaines des énergies renouvelables et tout ce qui s'en suit. Cette stratégie est souvent discutée avec les autres pays avec lesquels l'Algérie développe ses relations bilatérales notamment la coopération économique. Sur ce, le développement énergétique a été discuté, samedi à Alger, entre les deux parties algériennes américaines entre le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, qui a reçu en audience le secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken. Selon un communiqué du ministère de l'Energie, les deux parties ont évoqué le partenariat dans le domaine de l'énergie. «Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations de coopération et de partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le domaine des hydrocarbures et de l'énergie», a souligné la même source. Le ministre de l'Energie et l'adjoint du chef de la diplomatie américaine ont, par ailleurs, estimé que les relations entre les deux pays sont sur la bonne voie, exprimant leur volonté de les approfondir notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la coopération technique et de la formation. Dans ce sens, Noureddine Bouterfa a présenté les grandes lignes du programme national des énergies renouvelables, appelant à un partenariat mutuellement bénéfique pour les entreprises des deux pays, notamment pour la fabrication des équipements industriels liés à ces énergies. A savoir que le secrétaire d'Etat adjoint américain était en visite de trois à Alger depuis vendredi. Au cours de cette visite, il s'est entretenu avec de hauts responsables algériens sur l'état de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement. Les questions liées à l'actualité régionale et internationale ont été, notamment, au c?ur de ces entretiens. Forum international de l'énergie le 26 septembre à Alger Au c?ur de cet entretien, le ministre de l'Energie et le secrétaire d'Etat adjoint américain ont discuté de l'évolution de la situation du marché pétrolier mondial, qui sera examinée lors de la 15e édition de la réunion ministérielle du Forum international de l'énergie prévue du 26 au 28 septembre prochain à Alger et auquel la participation des Etats-Unis est attendue. En plus de la participation des ministres de l'Energie de 73 pays membres de ce forum, des responsables, experts et représentants de compagnies pétrolières et gazières seront présents, notamment des organisations internationales telles que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). Du côté algérien, il y a des responsables de plusieurs sociétés activant dans le domaine de l'énergie (hydrocarbures, énergies renouvelables...), selon les organisateurs. Au programme, une réunion ministérielle du forum prévue du 27 au 28 septembre, durant laquelle les participants vont débattra d'un thème central qui portera sur la transition énergétique. Les travaux du forum aborderont essentiellement les perspectives pétrolières et gazières, le rôle des énergies renouvelables, l'importance de l'accès aux services énergétiques dans le développement humain et le rôle de la technologie. «Cette 15e édition du Forum international de l'énergie sera également une occasion pour faire le bilan du dialogue énergétique global et de discuter des voies et moyens pour le renforcer», avait expliqué le président du comité d'organisation du forum, Mohamed Hamel, qui a précisé que les 73 pays membres représentent environ 90% de la consommation et production mondiale d'énergie.
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