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Vers la mise en place de la plus grande base sidérurgique d'Afrique



Vers la mise en place de la plus grande base sidérurgique d'Afrique
La base sidérurgique Tosyali (un investissement turc) basé à Béthioua vient de s'enrichir d'une deuxième unité dédiée cette fois à la production de fil machine et des laminés marchands pour les besoins de l'industrie contrairement à la première unité qui était spécialisé dans la production de l'acier et du rond à béton, c'est-à-dire pour les besoins du secteur du bâtiment.Cette deuxième unité n'est qu'une étape dans le plan de développement de cette société qui compte construire avant la fin de l'année 2017, un complexe intégré doté de technologie DRI pour la production à une plus grande échelle de l'acier et du rond à béton mais directement à partir du minerai de fer au lieu de la ferraille et des déchets recyclés par la première usine. Pour récapituler, la première usine dont le montant d'investissement a été estimé à 300 millions de dollars est entrée en production en 2013 pour une capacité de 1,25 million de tonnes d'acier et 900 000 tonnes de rond à béton.Cette première unité a été inaugurée conjointement par Abdelmalek Sellal et Tayipp Recep Erdogan alors premier ministre de la Turquie. Le premier est revenu mercredi dernier, tardivement en fin de journée après une visite effectuée dans la wilaya de Mascara, pour inaugurer la deuxième usine d'un investissement additionnel de 110 millions de dollars et d'une capacité de 700 000 tonnes par an.Ces nouveaux produits sidérurgiques sont destinés à la transformation par les PME /PMI et les industriels intéressés par la fabrication d'un large éventail de matériaux allant de treillis soudés, fils d'attache, clous, vis, boulons, etc. et qui sont actuellement importés en totalité. La nouvelle usine dont la construction a démarré en février 2014 permettra de répondre à la demande nationale à hauteur de 45% et ce n'est qu'un début.Le Premier ministre algérien a, par la même occasion, procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation du futur complexe intégré dans un délai de 30 mois et pour une capacité de production estimée à 2,5 millions de tonnes par an.L'investissement consenti est d'un tout autre ordre de grandeur car il avoisine le 1, 3 milliard de dollars. Le futur complexe nécessitera l'aménagement d'un quai de déchargement du minerai de fer enrichi qui sera acheminé soit des autres régions du pays, soit importé de l'étranger.Le plan prévoit également la construction d'un convoyeur pour transporter la matière première du port jusqu'à l'usine sur une distance de près de 15 km. Les contraintes liées à la réalisation sur site du nouveau complexe ont été toute levées permettant le démarrage des travaux mais pas encore pour le reste. «Nous travaillons actuellement avec les institutions concernées pour trouver les solutions appropriées le plus rapidement possible», indique Fuat Tosyali, PDG de la société qui a salué la disponibilité du Premier ministre mais aussi des walis qui se sont succédés à la tête d'Oran à contribuer à lever les obstacles apparus au fur et à mesure.Seul à prononcer un discours face à la délégation ministérielle, il a mis en avant «l'enthousiasme partagé par les deux pays» et qui a permis de fructifier un des plus importants investissements étrangers en Algérie.Après 2017, la base sidérurgique de Béthioua sera la plus grande d'Afrique avec un potentiel d'emplois directs prévus à hauteur de 3200 (contre 1350 actuellement). «Notre disponibilité envers l'Algérie est totale et entière et, ajoute-t-il, nous continuerons à investir tant que le gouvernement le souhaite».







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