Algérie

Vers la création d'un directoire de la réglementation du marché de la viande ovine Selon le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa




Vers la création d'un directoire de la réglementation du marché de la viande ovine Selon le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa
Par Ziad Abdelhadi
Si dans la filière avicole il a été enregistré ces derniers mois une progression de la production de poulet de chair au point où les prix à la consommation ont chuté c'est loin d'être le cas dans la filière ovine qui malgré un accroissement sensible du cheptel, la viande de mouton n'en finit pas de grimper.
«Une tendance qui va changer par l'entrée en service des projets des trois abattoirs industriels qui seront implantés à l'est, au centre et à l'ouest du pays», tel est l'approche de Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, sur la problématique. Ce dernier qui se prononçait, sur le renchérissement du prix de la viande rouge fraîche constaté sur les étals des bouchers, lors de la
17e session trimestrielle d'évaluation des contrats de performances pour le renouveau agricole et rural des wilayas qui s'est tenue, hier, au siège du ministère de tutelle, a invité les acteurs de la filière ovine à plus de concertation afin de trouver les voies et moyens qui puissent rendre la viande plus accessibles aux ménages. Toujours dans ce sens Rachid Benaïssa a annoncé, à la même occasion, l'installation prochaine d'un directoire de la régulation de la viande rouge. «Un dispositif animé par toutes les parties prenantes sans exception», a précisé le ministre. Ce dernier a aussi lancé à l'assistance, après la lecture des rapports portant sur l'évaluation des contrats de performance des wilayas enregistrée durant le 1er trimestre 2013, qu'il s'agit aujourd'hui «de consolider les résultats atteints dans le secteur». Et d'arguer dans la foulée «avec un taux de croissance moyen annuel de 13,8% depuis quatre ans il devient possible de tracer d'autres objectifs». Le ministre à aussi dans sa prise de parole demandé au directeur des services agricoles (DSA) de s'impliquer davantage sur le terrain. Comme il a également sommé tous les cadres du secteur à redoubler d'efforts. A l'adresse des agriculteurs et aux opérateurs économiques qui s'inquiètent de la surproduction enregistrée dans certaines filières, le ministre n'est pas allé par quatre chemins. Il a en effet conseillé à ce que la gestion des surplus de production «doit être prise en charge collectivement», c'est-à-dire par les opérateurs publics et privés y compris les transformateurs et les exportateurs. Et de citer des exemples dans ce sens, mais pour le premier responsable cela reste insuffisant.
Notons que le ministre a annoncé que l'avant-projet de développement des territoires ruraux est en préparation. «Il va permettre une meilleure gestion des parcours de transhumance dans la steppe et des espaces oasiens» a-t-il enfin expliqué.
Z. A.
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