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«Valoriser cette richesse nationale source de devises»



Dans le dessein de booster et mieux structurer le secteur de la pêche, les professionnels du secteur se sont rencontrés lors d'un «atelier national sur les techniques de la pêche, l'exploitation et l'exportation de l'anguille».Une rencontre qui a été abritée, hier, par la grande salle de réunion du siège de la Wilaya, en présence de responsables centraux du ministère de tutelle, d'investisseurs et professionnels de la pêche venus des wilayas côtières de l'Est algérien, à savoir : Skikda, Jijel, Béjaïa, Annaba et Alger.
Selon le directeur général de la pêche et de l'aquaculture, «cette réunion a pour objectif de baliser le terrain pour une exploitation rationnelle et durable de le pêche de l'anguille. Ladite rencontre fait, également, suite aux recommandations des assises nationales sur la pêche tenues à Alger le 23 avril 2018 sous l'égide du président de la République. Le but essentiel est la valorisation des richesses, et en ce sens, nous avons pris toutes les mesures afin de mettre en ?uvre tous les mécanismes indispensables pour y arriver. Il faut savoir que la production et l'exportation de 250 tonnes d'anguille représentent 20 millions d'euros. Nous avons un quota d'exportation, selon la CITES, de 12 tonnes d'anguille».
Les responsables centraux du ministère de la Pêche qui ont pris la parole et se sont reliés au pupitre, lors de ce conclave spécial «Anguille» ont tous affirmé, sans ambages, que «des études vont être engagées pour connaître exactement la consistance de la ressource au niveau des lacs et lagunes de la wilaya, puis au niveau national. Une étude sera lancée, au cours de cette année, avec l'apport de la Coopimed et la participation d'experts tunisiens et européens. Il existe une exportation frauduleuse de l'anguille algérienne vers la Tunisie. Il faut savoir que les Tunisiens exportent par année 120 tonnes de ce poisson alors que notre pays en exporte que 12 tonnes. Ce qui constitue une atteinte à notre économie. Nous sommes obligés de connaître la biomasse marine et lacustre afin de sauvegarder les ressources naturelles et, par ricochet, pour leur exploitation durable». Prenant la parole, le directeur général des forêts a affirmé que «l'Algérie est un continent. Nous disposons en tout de 267 millions d'hectares dont 4,1 sont des forêts et maquis verts. Sur les 4,1 de forêt, il existe réellement 1,7 de forêt au sens propre du terme dont le 1/3 est situé dans la wilaya d'El Tarf qui dispose, également, de trois plans d'eau d'importance mondiale. Nous avons au niveau national, 247 forêts récréatives dont 7 se trouvent dans la wilaya. Nous avons aussi le Conseil interprofessionnel du bois et liège et le Conseil national des plantes aromatiques et médicinales».
Pour le wali d'El Tarf, M. Belkateb Mohamed, «les portes sont grandes ouvertes pour les véritables investisseurs.
Certes, le secteur est le maillon faible de l'investissement au niveau local, mais nous comptons mettre tous les moyens adéquats pour booster ce secteur». «Nous sommes tenus de fédérer tous les efforts. Nous devons travailler ensemble pour l'intérêt de cette filière», a conclu le directeur général de la pêche et de l'aquaculture.
Daoud Allam
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