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Vaincre les antagonismes politiques



Vaincre les antagonismes politiques
La question du comment sortir la société de la nasse de l'anxiété se pose de plus en plus, tant les fissures enregistrées s'avèrent profondes. Dans ce genre de situation, de cas, la force est toujours du côté de l'audace pour sortir de la tranchée. En pensant être à l'écoute de l'inquiétude qui monte. Rien n'est plus efficace que de transcender les clivages, le populisme et rassembler la bonne parole et les rangs, parler vrai à une société qui se cherche encore des points d'appui pour aérer son environnement socio-politique.C'est la triste réalité de ces temps éphémères. Elle est la preuve poilue d'une certaine maladresse complètement nue de doigté, de prise en main d'une situation trop longtemps délaissée au profit de forces politiques qui ne cherchent que la récupération à d'autres chemins où les " nids de poules " sont placés. On a, aujourd'hui, bien conscience que dans cette aventure, l'opposition a davantage pensé à sa " réputation ", à ses ambitions et à sa trace dans la démocratie qu'à la cohésion nationale. A ce rythme à risque, la maîtrise du temps, de la chose est toujours considérée comme le nerf de cette problématique sociétale. Comment en dire davantage pour l'instant ' On doit résister et combattre.
Une manière bien aux Algériens d'avancer, de faire face avec diligence aux contraintes et tirer ainsi profit de ce qui paraît être apaisement dans le quotidien. Mais, aussi, le gouvernement doit apporter les solutions adéquates et trouver la " martingale " qui satisfasse entièrement l'opinion et les citoyens. Ce qui est une façon de retrouver, vaille que vaille la maîtrise de cette anxiété ambiante, au lieu d'une certaine expectative. Discourir pour ne rien dire est toujours considéré suicidaire. Auparavant, il fallait trancher toutes les questions sensibles, les dossiers tabous (économiques et sociaux) qui préoccupent les citoyens. Le gouvernement devra dans cette direction plaider pour une mise en scène dans laquelle il aura à démontrer au peuple un engagement, toujours aux avant-postes pour faire face aux jacqueries de tout genre et toute nature.
A ce propos, on comprend mieux les directives explicites données par le Président Abdelaziz Bouteflika à son Premier ministre, Ahmed Ouyahia pour sortir l'Exécutif gouvernemental de sa torpeur et de le replacer de facto dans le calendrier des défis et enjeux du moment qu'il s'était fixé lui-même dans son programme électoral à l'horizon 2019.
Donc, la cohérence, la clarté et la fermeté sont essentielles pour réussir les " Marches " de cette étape décisive. Caractéristiques, effectivement mises en évidence, peut-être depuis l'entrée en fonction de la nouvelle équipe gouvernementale. Peut-on croire à un gouvernement fort, capable d'exercer son autorité partout dans la vie de la nationale '
A défaut d'y parvenir, le gouvernement risque pourtant de devoir porter devant l'histoire la responsabilité d'un immense sacrifice inutile. En fait, ce n'est pas une mince tâche. En finir avec ce compte à rebours financier, économique et social pour le progrès, la prospérité, la cohésion sociale et la démocratie, mais pas n'importe comment : c'est une énorme lutte de tous les jours. Comment obtenir des satisfécits, de nouveaux acquis qui satisfassent les exigences stratégiques au plan politique, économique et social ' C'est la feuille de route que paraît préparer le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, surtout qu'il vient de s'adjuger le soutien de la première force politique du pays, le FLN suivi du RND, MPA, TAJ, ANR, et bien sûr l'UGTA.
Une consistance politique tout à fait complémentaire et homogène en ce qui concerne son soutien au programme présidentiel en cours. Peut-être même une nouvelle alliance à prendre au sérieux par le reste de l'autre classe politique.
De manière plus significative, ces formations politiques se considèrent elles-mêmes, sous un nouvel éclairage.
Ce futur regroupement à forte influence politique, si profonde, si corrosive, se voit déjà comme la principale base de l'intérêt national et de la réussite des échéances politiques, des réformes fixées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et totalement reprises dans le plan d'action du gouvernement.
Non sans raison, les alliés politiques et sociaux du gouvernement font valoir qu'ils ne peuvent se permettre de renoncer à leur soutien au programme présidentiel. Le fait crucial du moment, c'est qu'ils ont démontré, de la manière la plus convaincante, qu'ils ont désormais en commun une image de marque. La preuve a été formulée par ces alliés politiques lors de l'adoption par le Parlement du plan d'action du gouvernement qui doit conduire à la sortie de crise actuelle, à l'émergence d'un processus, qui fera disparaître les antagonismes politiques du moment au seul profit de l'intérêt du pays. Pour atteindre ce grand objectif, on devrait oser de grandes choses, une normalité politique et démocratique qui renoue avec l'espoir d'un avenir radieux pour le bonheur de tous les enfants du pays. Le peuple algérien accepte aujourd'hui, la " guerre " que certains politiques lui ont déclarée. Qu'il a feinte longtemps de ne pas voir puisqu'il n'a jamais voulu se la voir imposée. Ce même peuple dans sa vertu nationaliste ne veut plus rentrer dans le cercle infernal et forcément dévastateur de la politique en " maraude " que d'aucuns lui ont toujours proposée.
La sagesse du peuple légendaire du peuple algérien a toujours été interprétée par ces politiques en perdition comme une " autorisation " à piller la cohésion nationale et une " licence " à l'intox en écho au seul langage, celui de la violence du verbe.
La société algérienne, accepte à présent cette " guerre " contre le mal politique sans l'avoir choisie. De guerre lasse face à l'entêtement obstiné des fossoyeurs de la cohésion nationale, il se ceint les reins. Car il est certain de convaincre, car aucun de ses fossoyeurs ne peut la vaincre.
Le peuple algérien est entré dans l'arène depuis bien longtemps, mais à ses conditions. Il refuse de se laisser imposer les sirènes de la manipulation. La tolérance au c?ur et la vérité en fond. Les provocations et les tentatives désespérées de faire rentrer les citoyens dans le cercle de la désobéissance ne les intéressent pas. Ils savent, le prix du sacrifice et la nécessité de rompre les liens délétères et " morganatiques " de certains de ces politiciens, les marchands d'illusion et de leurs man?uvres qui rôdent et charognent la déstabilisation du pays.


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