Algérie

Vacarme au quotidien à Blida



Un véritable cauchemar Disc-jockey, zorna, avertisseurs sonores, ronflement des deux roues : le tapage au quotidien dans un endroit supposé être un quartier résidentiel a dégénéré, jeudi dernier, en une bagarre entre les propriétaires de la salle des fêtes et les riverains. Une enquête de commodo et incommodo avait débouché sur l?interdiction de ce genre d?activités dans ce quartier ouest de Zabana depuis plus d?une année, mais les démarches multipliées de la propriétaire feront que la salle rouvre tout en attendant une décision de justice. Cependant, les jets de pierres, les descentes de police ainsi que le mécontentement des résidents donnent droit à des scènes bien loin de l?ambiance supposée d?une fête. La multiplication des véhicules, le vacarme, l?empêchement de la circulation et l?accaparement de dizaines de mètres de la voie publique influencent grandement sur la quiétude des familles dont un couple de personnes âgées. Maladies chroniques aggravées, certificats médicaux, p. - v. de police durant toute la nuit du jeudi au vendredi : est-ce le propre des fêtes en ville ? Comment l?APC avait interdit puis autorisé une activité pareille ? Quelle puissance publique à respecter ? Aux activités professionnelles du jour et à la circulation intense succèdent les ambiances festives du soir. « Un cauchemar vécu et subi depuis quelques années, alors que j?ai aujourd?hui 72 ans et atteint de plusieurs maladies tout comme ma femme âgée de 70 ans », se plaint un vieux moudjahid qui regrette qu?au crépuscule de sa vie, il ait à subir de tels affronts.



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