Algérie

Utilisation des jet-sky dans les plages ouvertes à la baignade



On en saura plus, après les élections ?! L’utilisation des jet-sky dans les plages gérées par des concessionnaires privés suscite à nouveau la polémique à quelques jours seulement du coup d’envoi officiel de la saison estivale. Permission ou interdiction ? Aucune instance locale n’est en mesure de trancher dans cette question étant donné que la réglementation régissant l’utilisation de ce type de moyen de transport n’a pas été modifiée en dépit de l’ampleur des risques qu’engendrent les jet-sky. Ainsi, les concessionnaires de plages privées qui attendent toujours leurs attributions officielles des présidents des communes côtières restent attentifs aux éventuelles instructions ou orientations d’organisation intervenant dans ce domaine.Du côté de la commission de wilaya de préparation de la saison estivale, on parle plutôt du renfort de mesures de contrôle et de surveillance afin de contrecarrer toutes sortes de dépassements ou dérives pouvant survenir, par exemple, interdire d’utilisation les jet-sky dans les espaces réservés à la baignade. Toutefois, des sources exécutives averties n’écartent pas la mise en place de nouvelles mesures restrictives susceptibles de réduire quelque peu les risques des jet-sky lors d’une réunion de travail consacrée à cette question prévue après les élections législatives et à laquelle devront prendre part l’ensemble des acteurs intervenant dans la gestion du dossier. Les problèmes de la saison estivale ne semblent pas se limiter aux aspects aléatoires des jet-sky. L’exploitation des plages en elle-même constitue un autre casse-cou. En effet, certains présidents de communes refusent toujours d’attribuer des concessions aux opérateurs privés pour des raisons en rapport avec les dispositions du nouveau cahier des charges élaboré par la direction du tourisme, avons-nous appris. Ces derniers expliquent que la nouvelle référence réglementaire qui régit l’activité des exploitants privés ne délimite pas la superficie maritime à exploiter gratuitement par les futurs estivants. Devant cette situation, les P/APC demandent la révision du cahier des charges. A la lumière de ces entraves, qui risquent de perturber le bon déroulement de la saison, l’on ne peut que s’interroger sur la pertinence et l’efficacité des «innombrables et longues» réunions de travail que tiennent les responsables, chaque années à l’approche de l’été.
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