USMH

? C'est à ne rien comprendre dans cette équipe de l'USMH qui continue de souffler le chaud et le froid, à tel point que ses supporteurs sont désorientés, tant l'irrégularité de leur équipe favorite est devenue criarde et démontre, clairement, que des choses anormales minent sa marche en championnat. Trop de points ont été perdus et qui auraient pu valoir aux Harrachis d'être, aujourd'hui, parmi le peloton de tête.A qui incombe la responsabilité de ces ratages qui mettent le staff technique, les joueurs ainsi que la direction du club, dans l'embarras ' Ainsi, la lourde défaite concédée, dans ce derby algérois, face au NAHD, confirme le malaise qui ronge la formation harrachie qui est passée à coté de la plaque avec, à la clé, un niveau de jeu en-dessous de la moyenne. En effet, l'USMH a été incapable de revenir au score face à un Nasria qui ne s'attendait pas à affronter un adversaire aussi faible.Les coéquipiers de Younès n'ont pas affiché la hargne habituelle dans les derbys algérois, laissant leurs fans sans voix durant tout le match. On en arrive à se poser des questions sur le travail accompli jusque-là par le staff technique, car les échecs répétés de l'équipe, au cours des trois dernières journées, n'incombent pas, seulement, aux joueurs, mais aussi à l'entraîneur Boualem Charef et à ses adjoints Bechouche, Benomar et Haniched qui ne reconnaissent jamais leurs erreurs dans la composition de l'équipe-type, ou dans le choix des tactiques imposées à leurs joueurs tant il est vrai que, dans ce registre, beaucoup d'erreurs ont été commises.L'équipe est soumise à des changements perpétuels dans sa composante et cela nuit, énormément, à la complémentarité et à sa solidité. On signalera, par ailleurs, que beaucoup de joueurs n'admettent pas leur statut de remplaçants, alors que d'autres sont las d'être confinés dans des rôles qui ne correspondent pas à leurs potentialités techniques et physiques. On en arrive aussi à s'interroger sur la passivité des dirigeants qui ne veulent pas secouer le cocotier afin de déterminer la responsabilité de chacun, dans cette période néfaste du championnat. Le président Mohamed Laib et ses adjoints préfèrent se confiner dans un mutisme qui en dit long sur la situation ambiguë qui prévaut au sein du club harrachi, dont l'équipe est gérée, au gré des humeurs des uns et des autres, alors qu'au départ du championnat, les observateurs estimaient que l'USMH avait beaucoup d'atouts pour jouer les premiers rôles. C'est un vrai gâchis et c'est bien dommage…