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Le chef de la police et le maire de Chicago ont lancé mardi soir un appel solennel au calme, peu avant de rendre publique une vidéo très choquante montrant un policier blanc abattant de 16 balles un adolescent noir.Ces images filmées depuis une caméra fixée sur le tableau de bord d'une voiture des forces de l'ordre révèlent dans quelles conditions est mort brutalement l'an dernier, à l'âge de 17 ans, Laquan McDonald. Marchant au milieu de la chaussée, tenant dans sa main un objet un couteau selon les autorités, le garçon semble ne pas obtempérer aux policiers qui veulent le contrôler, tout en ne faisant aucun geste menaçant à leur encontre. Alors que l'adolescent s'écarte vers le bord de la route, l'agent Jason Van Dyke ouvre le feu, fauchant net Laquan McDonald. Tandis que celui-ci gît au sol, le policier continue de tirer froidement, des petits nuages de poussière trahissant les impacts des balles. Selon un compte-rendu d'autopsie, l'adolescent présentait des impacts de balle à la tête, au cou, au thorax, aux bras, à une main, au dos et à une cuisse. Il a été atteint par des tirs de face et de dos. Après la diffusion de cette vidéo devenue très vite virale sur internet, Chicago redoutait des débordements. Des centaines de personnes ont commencé hier mardi à se rassembler sur diverses artères de la métropole bloquant la circulation et quelques échauffourées ont éclaté avec les forces de l'ordre. Accidents de route : 59 morts et 1 362 blessés en une semainel Cinquante-neuf personnes ont trouvé la mort et 1 362 autres ont été blessées dans 1 217 accidents de la circulation routière enregistrés durant la période du 15 au 21 novembre courant à travers le territoire national, selon un bilan établi ce mercredi matin par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Aïn Defla, avec 11 personnes décédées et 27 autres blessées, suite à 22 accidents de la route, a précisé la même source.Attentats de Paris?: le «Daily Mail» défend «l'acquisition» de la vidéoLe tabloïd britannique Daily Mail a défendu hier mardi "l'acquisition" d'une vidéo montrant une fusillade lors des attentats de Paris, alors que la diffusion de ces images très violentes, et le prix qu'aurait payé le journal 50.000 euros suscitaient des réactions indignées en France. Le «Daily Mail» a diffusé sur son site internet les images des caméras de vidéosurveillance du restaurant Casa Nostra, un des sites frappés par les attaques jihadistes qui ont fait 130 morts et 350 blessés le 13 novembre dernier. «Il n'y a rien dans l'acquisition par le ?'Daily Mail'' de cette vidéo qui puisse faire l'objet d'une controverse", a déclaré un porte-parole du journal. «Elle a été obtenue sur fond de forte compétition entre les médias français et internationaux et fournit une perspective essentielle" sur les attentats, a-t-il ajouté, sans préciser dans quelles conditions le journal a mis la main sur les images. L'achat de photos ou vidéos pour de fortes sommes d'argent, en particulier lorsqu'elles ont un caractère sensationnel, est une pratique courante au sein des médias britanniques. Selon le journaliste Djaffer Ait Aoudia, le «Daily Mail» aurait payé «50 000 euros» au gérant du restaurant. "Ils ont démarré à 12 000 et la négociation a été tellement énorme, ils avaient vraiment envie d'avoir ces images... Ils sont passés à 20 000, ensuite à 28.000 et au bout on s'est arrêté à 50 000 euros, cash», a déclaré le journaliste.Roubaix : tentative de cambriolage et prise d'otagesl Les trois otages, détenus depuis 18H00 GMT par des hommes armés venus cambrioler leur maison à Roubaix, ont été libérés et l'un des preneurs d'otages tué lors de l'intervention de la police, a indiqué hier mardi les autorités locales. Vers 21h 30 GMT, la police a annoncé la fin de l'opération et l'arrestation de plusieurs preneurs d'otages. Le procureur a annoncé de son côté qu'un des preneurs d'otages avait été tué lors de l'opération. Des sources policière et municipale avaient indiqué plus tôt que deux ou trois cambrioleurs «lourdement armés» s'étaient retranchés dans une maison où se trouvaient des personnes qu'ils s'apprêtaient à cambrioler. Des échanges de coup de feu ont eu lieu à l'arrivée de policiers de la brigade anti-criminalité, alertés de cette tentative de cambriolage. Les auteurs auraient alors pris les occupants en otage, dont l'un serait responsable d'une agence bancaire. Un large périmètre de sécurité avait été établi autour de la maison, située dans un quartier prisé de Roubaix, une ville proche de la frontière avec la Belgique. Cette opération intervient alors que la France se trouve en état d'urgence depuis les attentats de Paris du 13 novembre dernier et que la région de Bruxelles est paralysée dans la crainte d'attentats imminents.Le nouveau billet de 20 euros entre en circulationl Le nouveau billet de 20 euros a été présenté hier, mardi, par la Banque de France. Plus coloré, il est surtout plus difficile à copier. Il est le plus utilisé en France, mais aussi le plus contrefait. Après le billet de 5 euros et celui de 10 euros, c'est au tour du billet de 20 euros de subir un petit rajeunissement. Dévoilé le 24 février dernier par la Banque centrale européenne (BCE), sa mise en circulation est prévue pour aujourd'hui mercredi. Pour la Banque centrale européenne, l'objectif affiché est d'améliorer la «sécurité» et la «robustesse» des coupures. En effet, il représente environ 60% des billets contrefaits en circulation, devant celui de 50 euros (environ 25%). En 2014, 500 000 coupures de 20 euros avaient été retirées de la circulation par l'Eurosystème. Au rayon des nouveautés, ce billet se veut un peu plus dans l'air du temps puisque «Malte» et «Chypre» sont désormais représentées. Les deux pays ont fait leur entrée dans l'Union européenne après 2002, date de la mise en circulation des premiers billets de 20 euros. Le mot «euro» bénéficie maintenant d'une écriture en cyrillique, toujours accompagnée du latin et du grec. Comme pour ceux de 5 euros et de 10 euros,?les nouveaux et anciens billets de 20 euros continueront à coexister afin d'écouler les stocks. Aujourd'hui, on estime qu'environ 17 milliards de billets en euros circulent, pour un montant total de 1 000 milliards d'euros.Mozambique?: le mariage des enfants en débatl Fléau des sociétés traditionnelles africaines, le mariage des enfants fera l'objet d'un premier colloque de l'Union africaine le 26 et 27 novembre prochain à Lusaka, en Zambie. Le mariage est légal à partir de 18 ans au Mozambique, ou 16 ans lorsque les parents donnent leur consentement. Mais beaucoup de filles se retrouvent mariées traditionnellement avant leur majorité, voire avant 15 ans, pour 14,3% d'entre elles, selon le dernier recensement mené en 2011. «Ici le concept de l'enfant est différent. Dès qu'il montre les premiers signes physiques de puberté, il est déjà considéré comme un adulte», explique Pascoa Ferrao, la directrice des services provinciaux d'action sociale, à Inhambane au sud du pays. La principale cause des mariages précoces dans la région est la grossesse à l'adolescence, estime la directrice. D'après la coalition d'ONG «Filles, pas épouses?», les filles qui se marient mineures sont plus exposées au sida, aux violences domestiques et à la malnutrition. Elles sont également moins éduquées et leurs opportunités économiques sont moindres. Plus généralement, d'après l'Unicef, si 87 % des filles au Mozambique sont inscrites à l'école primaire, elles ne sont que 17% à fréquenter le collège. Epouser un mineur ou marier son enfant n'est pas répréhensible pénalement au Mozambique. Et jusqu'à la modification du code pénal survenue en 2014, un violeur pouvait épouser sa victime pour éviter la prison.USA?: chez Takata, les airbags explosentl Des employés américains de l'équipementier automobile japonais Takata, condamné début novembre aux Etats-Unis à une amende sans précédent dans un scandale meurtrier d'airbags défectueux, s'étaient inquiétés dès 2000 de tricheries envers leurs clients, a rapporté hier mardi le Wall Street Journal(WSJ). Depuis plusieurs mois, Takata est au coeur d'un vaste scandale international en raison de certains de ses airbags qui explosent même en cas de collision mineure, projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le conducteur ou le passager. Huit décès sont attribués à ce défaut dans le monde, dont 7 aux Etats-Unis, ainsi que des centaines de blessés. Début novembre, le groupe a écopé d'une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux Etats-Unis, dont 130 avec sursis, pour avoir persisté à vendre des produits défectueux «pendant des années» sans avoir ordonné de rappels «en temps utile». Or, d'après le WSJ, qui se base sur des documents internes à Takata, des employés américains avaient remarqué dès 2000 des dissimulations au constructeur automobile japonais Honda, alors premier client du groupe, au sujet de dysfonctionnements enregistrés lors de tests de composants d'airbags. Takata avait reconnu de telles dissimulations, mais elle avait précisé qu'elles n'étaient pas liées aux cas d'explosion d'airbags.







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