USA

Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont progressé légèrement plus que prévu en juin pour atteindre leur plus haut niveau depuis octobre, selon des chiffres publiés avant-hier par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).Le nombre de reventes de logements s'est établi à 5,04 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, progressant de 2,6% alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2,2%.Malgré cette hausse, les reventes de logements restent inférieures de 2,3% à leur niveau atteint il y a un an, assure la NAR dans son communiqué."Les stocks sont à leur plus haut niveau depuis un an et la hausse des prix est retombée à des niveaux plus raisonnables dans de nombreuses parties du pays. Cela augure d'une hausse des ventes de logements dans les mois à venir, les consommateurs ayant plus de choix", a commenté Lawrence Yun, chef économiste de NAR, cité dans le communiqué.Le stock de logements disponibles a ainsi augmenté de 2,2% sur un mois à la fin juin, à 2,30 millions de logements.Au rythme des transactions observé en juin, il faudrait 5,5 mois pour épuiser ce stock, indique la NAR.Le prix médian d'un logement ancien en juin se situait par ailleurs à 223.300 dollars, en hausse de 4,3% sur un an. Légère décélération de l'inflation en juinLes prix à la consommation aux Etats-Unis ont légèrement ralenti leur progression en juin après trois mois consécutifs d'accélération, selon l'indice CPI publié par le département du Travail.L'indice des prix à la consommation a progressé de 0,3% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières, conformément aux attentes des analystes et après une hausse de 0,4% en mai.En glissement annuel et en données brutes, l'inflation s'établit à 2,1%, comme en mai, selon les statistiques du ministère du Travail.La banque centrale américaine (Fed) vise un objectif d'inflation autour de 2% à moyen terme mais elle se base en priorité sur un autre indice d'inflation calculé à partir des dépenses de consommation (PCE). Cet indice, généralement inférieur à celui des prix à la consommation (CPI), se situait à 1,8% en mai sur un an.En juin, en excluant les coûts de l'énergie et de l'alimentation, la hausse des prix a elle aussi marqué le pas en grappillant 0,1% sur un mois après une progression de 0,3% en mai, selon l'indice CPI. Les analystes tablaient sur une hausse légèrement plus marquée de 0,2%. Sur un an, cette inflation dite sous-jacente s'établit à 1,9%. Dans l'ensemble, la hausse de l'indice en juin a été "principalement" portée un bond de 3,3% des prix du carburant, contrebalancé par un déclin du prix du fioul (-1,7%) et du gaz (-2,6%), détaille le ministère.