Algérie - A la une


USA
Avec ses baraquements jaunes à perte de vue et ses vieux hangars entourés de fils barbelés marqués «No Photography», la base américaine de Guantanamo, sur un territoire loué à Cuba depuis 1903, a, pour elle, un climat paradisiaque et des eaux turquoise dans lesquelles les militaires aiment plonger ou naviguer à leurs heures perdues. Des iguanes, sous un soleil brûlant, un cinéma en plein air où l'on joue «Robocop» et l'inévitable McDonald's. Un petit air d'Amérique sans la moindre installation touristique. Il n'y a pas de plages de sable n'ont plus pour les quelque 5 000 soldats et civils qui vivent sur cette base, ni vraiment aux Etats-Unis, ni totalement à Cuba. A perte de vue, des cailloux pour lézarder comme les nombreux iguanes, population protégée par une amende de 10 000 dollars à quiconque leur ferait du mal. En débarquant du ferry, les camps de détention ne sont pas immédiatement visibles, érigés à quelques kilomètres de là, de l'autre côté des collines arides, hors de vue et de portée d'un appareil photo. La base est connue dans le monde entier pour sa prison controversée. Au total, 154 hommes y sont toujours enfermés. Parmi eux, le cerveau autoproclamé du 11-Septembre Khaled Cheikh Mohammed. Mais à Guantanamo, ceux qui n'y travaillent pas ont choisi de les ignorer. «Ils sont là, tout le monde sait qu'ils sont là, mais ils ne nous intéressent pas», admet Stan Tirvioli.




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