US Remchi - Assemblée générale ordinaire

En attendant l’A.G. élective Comme prévu, l’assemblée générale ordinaire de fin de saison de l’USR s’est tenue le lundi 07 juillet dans le local du club, en présence de nombreux membres, mais aussi en l’absence d’autres. Ce qu’il faut signaler, d’emblée, c’est que les autorités communales ont brillé par leur absence puisque personne parmi les élus n’a pris la peine d’honorer l’assemblée de sa présence. Au début de son intervention, M. Sidi Boulenouar Sid Ahmed, le président, s’est dit écœuré par les médisances de certaines personnes malintentionnées, peu tendres à son égard, dont l’objectif principal est de semer la zizanie au sein d’un club qui marche bien. Il s’est dit également abattu par l’absence remarquée des autorités locales à cette assemblée, ce qui est, à ses yeux, un signe de mépris vis-à-vis du club et de ses dirigeants qui ont besoin de soutien moral. Dans cet ordre d’idées, il a tenu à rappeler à l’assistance que depuis son intronisation à la tête du club, celui-ci a réalisé des résultats fort honorables, à commencer par l’accession en division «Inter-régions» lors de la saison 2005-2006, suivie d’une méritoire 2ème place, deux fois de suite, la saison d’après et celle qui vient de s’achever. En dépit de tout cela, les autorités locales sont restées muettes et n’ont pas daigné faire le moindre geste en direction du club en signe de reconnaissance et surtout d’encouragement à l’endroit de ces gens qui ont souffert le martyr pour que l’USR puisse avoir une équipe compétitive et qu’elle parvienne, en l’espace de trois saisons, à forcer le respect de ses adversaires. «Et pourtant, a-t-il tenu à souligner, nos concurrents étaient, le plus souvent, mieux lotis sur le plan des moyens financiers parce qu’ils sont les porte-drapeaux de leurs wilayas». Dans sa présentation du bilan moral, il s’est dit globalement satisfait par le classement final des seniors, même s’il a avoué que des erreurs d’appréciation ou de choix ont, parfois, été commises. Pour ce qui est des catégories des jeunes, elles se sont comportées honorablement au vu des moyens mis à leur disposition. Il a rappelé que ces équipes de jeunes avaient acquis le droit de jouer dans le palier supérieur, mais, faute de moyens financiers, l’USR a été amenée à refuser l’accession. Il a, par ailleurs, insisté sur l’insuffisance du budget alloué à son club cette saison -il est inférieur à celui de la saison précédente-, ce qui constitue un paradoxe difficilement explicable. S’il a reconnu que l’APC a fait un effort louable en octroyant à son club une somme assez conséquente (quelque 841 millions de centimes en tout) comparativement à celles concédées par d’autres APC à leurs équipes, il n’a pas manqué de souligner l’infime participation (100 millions de centimes) de la wilaya qui, semble-t-il, continue à considérer l’USR comme une petite équipe. Il reste persuadé que son équipe aurait pu remporter le titre si les autorités wilayales avaient daigné consentir une indemnité plus conséquente qui sied au rang de l’USR et à la motivation de sa composante. Selon l’orateur, la principale source de satisfaction réside dans l’éclosion de plusieurs jeunes talents, entre autres Oussaâd, Saâdi, Bouguelmouna. Ils se sont tellement épanouis qu’ils constituent, aujourd’hui, des valeurs sûres sur lesquelles l’USR pourra compter. La lecture détaillée du bilan financier a fait apparaître un certain équilibre entre les recettes (émanant de l’APC, de la wilaya, de la Sonatrach, du stade, de dons de particuliers) et les dépenses (toutes les charges relatives au fonctionnement du club) puisque dans l’un et l’autre cas, le montant des chiffres avancés tourne autour d’un milliard deux cent cinquante-cinq millions de centimes. Ce qui signifie que les caisses sont vides dans l’attente qu’elles soient renflouées par la subvention communale vers le mois de décembre. Cela laisse sous-entendre, aussi, que le démarrage sera des plus contraignants d’autant plus que certaines dettes -envers quelques fournisseurs, les entraîneurs et surtout les joueurs qui n’ont pas encore reçu la totalité de leurs indemnités -n’ont pas encore été honorées. Les bilans ont été adoptés à l’unanimité après que certains présents ont pris la parole pour demander quelques éclaircissements, notamment concernant l’aspect financier, pour faire quelques critiques objectives ou encore donner leurs avis. Le tout s’est déroulé, sans suspicion, dans un climat serein, sincère et courtois, ce qui est tout à l’honneur de la famille de l’USR. Pour terminer, le président a rappelé que le bureau actuel arrive à la fin de son mandat, qu’une assemblée élective aura lieu incessamment et que les candidatures sont ouvertes pour la présidence. Quant à sa candidature, elle reste très incertaine, il dira à ce sujet :» Je me suis beaucoup sacrifié, j’ai énormément souffert de l’incompréhension et du peu de considération, c’est pourquoi je n’aspire pas à un autre mandat. Je ne le ferai que si des garanties effectives me sont données par les autorités locales». R. Zenasni