Algérie - Revue de Presse

Université : «il faut changer de cap»




Le président de la République a estimé, hier à Tlemcen, lors de son discours d'inauguration de la rentrée universitaire 2008-2009, qu'il est inacceptable aujourd'hui que seuls 25% des étudiants optent pour les sciences exactes alors que le reste se dirige vers les Sciences humaines. «Je n'accepte plus, et désormais il faut changer de cap », a-t-il souligné. Il a indiqué que l'Algérie est le seul pays des nations en voie de développement qui disposent de 12 millions de population scolaire et estudiantine. Il fera remarquer que l'Algérie reste toujours le seul pays où le prix d'un repas est de 1,20 DA, pour dire toute l'attention et les efforts que consent l'Etat pour promouvoir le savoir et développer la recherche.

Abordant le sujet lié à l'emploi, Bouteflika a indiqué que l'université devra être au service de la société afin que les étudiants puissent s'intégrer facilement à la vie active. «Nous vivons sur terre pas sur Mars. Il faut que l'université joue le jeu », fera-t-il observer.

Dans ce sillage, le président de la République n'a pas omis de souligner que sept centres universitaires seront érigés en universités. Parmi ces heureux élus, on relève le centre universitaire de Tébessa, Oum El-Bouaghi, Médéa, Béchar, Khemis Méliana entre autres. Ces structures ont répondu aux cahiers des charges et aux normes techniques en matière pédagogique, a-t-il conclu.

Auparavant, le président de la République a présenté ses condoléances aux familles des victimes des inondations de Ghardaïa en soulignant, à ce titre, que l'Etat ne lésinera pas sur les moyens pour répondre aux besoins des familles sinistrées comme il l'a fait en faveur des sinistrés de Boumerdès. A ce sujet, a-t-il souligné, une cellule présidée pour le Chef du gouvernement a été mise en place en vue de cerner les besoins et opérer des actions d'envergure pour répondre à l'attente des familles des victimes et des sinistrés. A ce sujet, a-t-il indiqué, « l 'Etat est là pour rendre la vie à Ghardaïa ». A souligner dans ce contexte qu'avant le discours, la Fatiha a été récitée à la mémoire des victimes des intempéries de Ghardaïa, Tiaret, Béchar, Djelfa, Aïn Defla notamment.


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