Algérie - Revue de Presse

Université Ibn Khaldoun de Tiaret



Un déficit de 1 500 places pédagogiques La visite d?inspection et de travail qu?ont effectué, avant-hier, MM. Rachid Herraoubia et Md Nadhir Hemimid, respectivement, ministres de l?enseignement supérieur et de l?Habitat, dans les wilayas de Tissemsilt et de Tiaret n?a pas été de tout repos. Et pour cause, le constat des retards enregistrés dans les différentes réalisations est criard car il demeure très loin des attentes et même qu?il chamboule totalement les prévisions. Surtout pour ce qui est de la réception, très importante, du centre universitaire de Tissemsilt, non encore achevé lui aussi. Les deux ministre qui continuent à sillonner le pays, ont grandement déchanté après avoir visité plusieurs chantiers et passé en revue, lors d?une réunion au siège de la wilaya, les projets liés aux places pédagogiques et résidences devant absorber la pression. « Tiaret, concernée par un important programme (2003/2005) pour lequel avait été octroyé une AP de 1,6 milliards de dinars, a traîné le pas et par conséquent, gravement compromis la rentrée prochaine où le déficit sera de 1500 places pédagogiques et autant de lits ». Une situation qui a amené le ministre de l?habitat et celui de l?enseignement supérieur à entrevoir d?autres solutions de rechange. Celles-ci sans exclure l?éventualité de recourir à la réquisition de logements sociaux ou l?orientation des nouveaux étudiants vers d?autres universités de la région (Saïda, Mascara, Mostaganem voire l?UST ORAN). solutions médianes Auparavant, MM Herraoubia et Hemimid qui tentaient d?envisager vainement, des solutions médianes comme recourir à de vieilles infrastructures, n?ont pas été avec le dos de la cuillère en fustigeant « les autorités locales qui n?ont pas fait preuve de beaucoup d?ingéniosité ». Les deux responsables qui ne cachaient point leur désappointement, ont même fait savoir qu? « on a perdu beaucoup de temps » et à l?adresse du DLEP « vous n?avez rien travaillé durant ces trois dernières années, alors que l?OPGI a lancer, en l?espace de six mois, un conséquent programme d?habitat tout type confondu ». Une nervosité, en partie, accentuée par les retards dans le choix des terrains et par une pseudo- absence d?entreprises. Les ministres qui venaient, quelques instants plutôt, de louer la qualité des travaux à la bibliothèque centrale, avec à la clef, une intervention à la télévision, se sont vite ravisés après la visite du siège du nouveau rectorat et surtout devant le chantier de construction d?une résidence de 500 lits. L?implant de cette nouvelle infrastructure pour filles à proximité de celle des garçons, a suscité leur courroux car ils ne comprenaient pas « pourquoi l?on continue de faire fi des recommandations du président de la république et des directives du chef du gouvernement ». Saisissant, au vol, l?occasion ainsi présente, « le DOU a enfoncé le clou en déclarant, publiquement, que le choix du terrain a été effectué durant un week-end » et le projet a été, apparemment, octroyé en catastrophe à une entreprise. En résumé dira le ministre, sur huit opérations, seules deux sont en cours.
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