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Université Hadj-Lakhdar de Batna



Université Hadj-Lakhdar de Batna
Le conseil scientifique de l'université a encore accablé les étudiants lors d'une session extraordinaire tenue lundi passé.La marche pacifique des étudiants de l'université Hadj-Lakhdar, qui devait sillonner hier la ville de Batna, n'a pas eu lieu, faute d'autorisation de la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya. Toutefois, les organisations représentatives de ces étudiants en grève, depuis dimanche, ne sont pas au bout de leurs peines.Le conseil scientifique de l'université les a encore accablés lors d'une session extraordinaire tenue lundi passé. Après avoir dénoncé et condamné ce qu'ils considèrent être des actes allant à l'encontre de l'éthique universitaire, les membres dudit conseil ont adopté de multiples recommandations lesquelles ont été rendues publiques mardi. En sus du gel de toute activité de l'Alliance du renouveau estudiantin national (Aren) et de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (Unja), organisations à l'origine de ces protestations, le conseil a décidé de prendre les mesures nécessaires afin de poursuivre en justice tout étudiant impliqué dans la fermeture des accès aux différentes facultés. Trois étudiants ont, par ailleurs, été interdits d'inscription à la même université, pour une période de cinq ans. Et ce n'est pas fini ! Une autre mesure restrictive a été mentionnée dans le communiqué émanant du conseil scientifique. Il s'agit de traduire, devant le conseil de discipline, tout étudiant ayant participé à ce mouvement contestataire. Mesures que Samir Bouras, président du bureau de l'Aren de la wilaya de Batna, dit ne pas craindre. "Le recteur nous a déjà accusés, moi et d'autres leaders d'organisations estudiantines, d'atteinte à l'institution qu'il dirige. Notre affaire n'a pas encore été programmée au tribunal mais nous devrons passer ultérieurement devant le juge", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Notre action est venue en conséquence du refus du dialogue. Et nous n'allons pas renoncer à nos droits."Nous apprendrons, par ailleurs, que les représentants des organisations estudiantines se réuniront, prochainement, en vue de prendre des décisions suite aux représailles dont ils font l'objet. Cependant, il faut savoir que ces contestations ne font pas l'unanimité. Certains étudiants rejettent totalement ce mouvement, à l'instar de S. B., étudiant en master à la faculté des sciences de l'information et de la communication. Celui-ci a affirmé que "ce genre d'actions n'a jamais été mené dans l'intérêt commun mais seulement au profit des leaders des organisations et leurs amis (es) qui cherchent à résoudre leurs problèmes personnels". Et de regretter : "Les meneurs de grève sont capables d'user de menaces vis-à-vis de leurs camarades lorsque ces derniers affichent le désir de rejoindre les amphis."L. M.





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