Algérie - Revue de Presse


Une situation gênante Etudier ou suivre une conférence au sein de l?université Saâd Dahleb de Blida nécessite une attention particulière qui demande un passage aux toilettes obligatoirement, mais on semble ne pas s?en soucier dans les vastes espaces de Soumaâ : aucun des pavillons « visités » pour la cause, notamment les numéros 1, 2, 3, 9 et 25 ne pouvaient accueillir des vessies gonflées à bloc. Etudiants et visiteurs s?en sont inquiétés, mais les habitués vous regardent avec des airs étranges, semblant s?inquiéter de votre désarroi : « Cela fait des années que nous n?utilisons pas ces pissotières », déclare une étudiante en 4e année informatique qui citera les toilettes du pavillon de médecine, bien entretenues mais fermées aux étrangers ou celles de la bibliothèque centrale, ouvertes seulement lors des conférences internationales avec en supplément un parquet étincelant et qui sont privées d?eau courante dès la fin des conférences. Des buvettes existent bien et « les contrats pourront être assortis de la tenue de toilettes dans un état de fonctionnement proche de l?humain », dira excédé un étudiant qui s?est rappelé que nombre de pavillons ont tout simplement fermé leurs lieux d?aisance ; des toilettes dont les clés sont détenues par des concierges dont le statut est relevé en fonction du nombre de sollicitations. A titre de comparatif, les toilettes de Bab Ezzouar fonctionnent le plus normalement du monde, selon des étudiants qui font les deux universités pour les besoins de leurs thèses et qui ont beaucoup de choses à dire sur l?état d?esprit qui règne dans un lieu où les futurs cadres se trouvent obligés de ramer ferme en obstruant les sens olfactif, visuel, gustatif et même émotionnel.
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