Algérie - Revue de Presse

Place au dialogue Une longue journée de dialogue a réuni hier les représentants des comités estudiantins de l?université Abderrahmane Mira de Béjaïa et les représentants des pouvoirs publics autour de la plateforme de revendications des étudiants qui ont mené un mouvement de protestation de près de deux semaines. L?invitation au dialogue lancée par le wali est venue après de houleux épisodes de protestation qui a amené des milliers d?étudiants à occuper la rue à plusieurs reprises avec des pics de tension qui ont donné lieu au saccage d?une partie du siège de la direction des ?uvres universitaires (DOU). En début de soirée d?hier, le dialogue entre les deux parties se poursuivait encore autour de ce qui restait des revendications sur le plan de la pédagogie. On rapporte, parmi les étudiants, que l?administration a satisfait l?ensemble des points relatifs aux ?uvres universitaires dont l?engagement à héberger les étudiants jusque-là sans chambre et à la « décentralisation des ?uvres universitaires ». Entamée à 10h, la rencontre était partie pour durer encore quelques heures autour d?une plateforme de revendications, dont certains points ont une portée nationale, comme la demande d?augmentation de la bourse, ce qui a d?ailleurs nécessité le déplacement hier à Béjaïa du DG des ?uvres universitaires et des représentants du ministère de l?Enseignement supérieur. Des responsables auxquels les délégués des étudiants, y compris ceux qui ont été exclus récemment et les non-résidents, ont fait face lors d?une longue réunion de négociations présidée par le wali et en présence du recteur et de la directrice des ?uvres universitaires de la wilaya. Du beau monde dont la présence a été exigée par les étudiants eux-mêmes comme condition sine qua non à la tenue de la rencontre d?hier. Après une marche de quelques centaines d?étudiants, par une journée pluvieuse, à partir de la résidence universitaire de Targa Ouzemmour vers le siège de la wilaya et soutenus par un sit-in bruyant, les 17 représentants des protestataires ont pris langue avec l?administration.
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