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Une ville, une histoire



Une ville, une histoire
Résumé de la 1re partie n Une collégienne de 17 ans est enceinte. C'est la panique. Sa mère est complètement brisée.Cinq longs mois s'écoulèrent. La mère de la jeune collégienne reçut une convocation de la police et elle se retrouva de nouveau en face de l'officier qu'elle avait vu la première fois. Mais cette fois celui-ci avait une autre préoccupation?: il voulait savoir si sa fille avait accouché. Et si elle avait accouché où était le bébé. Elle lui apprit alors que le bébé était un mort-né et qu'elle l'avait enterré. La mère fut aussitôt arrêtée et l'affaire confiée à la justice. La mère et la fille étaient soupçonnées évidemment d'avoir tué le bébé pour effacer toute trace de la honte qui risquerait d'éclabousser la famille.La mère avait été jugée à huis-clos au tribunal d'Abane Ramdane. La jeune fille, de son côté, pour aider sa mère avait accusé un vendeur travaillant dans un des magasins de vêtements pour femmes de la rue Didouche Mourad d'être le père du bébé. Ce dernier, pour les besoins de l'enquête avait été déterré et examiné. On examina aussi le vendeur en question et les médecins légistes conclurent qu'il n'était pas le père. Pour qui l'était il n'y avait pas 36 mille solutions mais une seule?: il faudrait convoquer tous les petits amoureux de la fille de 17 ans?!Puis ayant pu réunir des éléments attestant que le bébé était décédé de mort violente, par étouffement, le procureur de la république requit la prison à perpétuité contre la mère. La cour d'Alger où son cas a atterri, quelques jours avant l'Aïd, a revu la peine à la baisse?: elle a été condamnée à trois ans de prison ferme. La malheureuse mère, dans sa tentative d'empêcher la honte d'éclabousser sa famille, n'a fait que l'aggraver?: sa fille a conçu un bébé hors mariage et sans qu'elle sache qui est le père?et elle, elle commet un meurtre qui l'envoie en prison. La prison?: la honte suprême pour une femme.


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