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Une trentaine de participants au 2e colloque national sur le Coran et la civilisation



Plus d'une trentaine de penseurs et chercheurs nationaux sont attendus au 2e colloque national sur le Coran et la civilisation prévu du 9 au 10 mai à Chlef, a-t-on appris, mardi dernier, du directeur de wilaya des affaires religieuses et des wakfs. Cette deuxième rencontre nationale du genre vise à mettre en lumière les « véritables valeurs de l'Islam, basées sur le dialogue, la communication et la diffusion de la culture de la fraternité et de la coexistence pacifique, parallèlement à l'étude des différentes civilisations ayant adopté ces valeurs », a indiqué à l'APS Bouaïcha Aïssa. Le thème secondaire du colloque portera sur l'étude des différentes cités et écoles algériennes avec la mise en exergue du rôle des érudits algériens et de leur apport à la civilisation, a-t-il ajouté. Le colloque, organisé sous le parrainage du ministère de tutelle et du wali de Chlef, abordera quatre axes principaux relatifs aux « valeurs de citoyenneté dans le Saint Coran et la sunna », « le Coran et les cités algériennes », « le rôle scientifique et civilisationnel de Ténès » et « la contribution des oulemas de Ténès dans la civilisation zianide à Tlemcen ». Bouaïcha a souligné, à ce sujet, la contribution enrichissante des intellectuels, penseurs et poètes mauresques qui ont débarqué sur les côtes algériennes, dont celle de Ténès, après la chute de Grenade en 1492, apportant, par là même, leur savoir artistique, scientifique et industriel dans toutes les villes côtières où ils se sont installés. « Cet apport historique et scientifique fut d'un impact fort positif sur le monde musulman, particulièrement sur les cités de Fès, Kaïrouan et Tlemcen », a ajouté le même responsable. Il a cité, à ce propos, de nombreux noms d'érudits de la ville de Ténès, dont Ibn El Immam, Mohamed Ben Abdellah Etennessi, Ben Abdeldjalil et Abou Ishak Ibrahim Ben Yekhlef, qui ont tous marqué de leur empreinte la renaissance culturelle et islamique dans le bassin de Chlef durant la période coloniale. Cette rencontre a également pour but de démontrer aux générations actuelles qu'elles possèdent « un référent religieux et scientifique dont elles peuvent être fières, car ayant permis de préserver le pays, tout en ayant été à l'origine de son unification. Un référent qu'elles peuvent prendre pour modèle pour bâtir leur avenir », a soutenu Bouaïcha.


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