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Une terre généreuse`


Une terre généreuse`
Les beaux sites et le psychiatre Hammam OuarkaA première vue, c'est le désert. Et puis au détour d'un grand tertre de pierres, on découvre le hammam niché au fond de la vallée. C'est un immense lac cerné de maisonnettes dont la couleur se confond avec la nature et de tentes disséminées alentour. Les eaux sont bienfaitrices et l'on y vient de toute la région pour s'offrir une cure à la portée de toutes les bourses. De l'hébergement dans les maisonnettes qui font office de motel au système le plus adopté par les familles, la location d'une tente. L'endroit féerique avec sa palmeraie ombragée et ses nombreuses sources gagnerait à être développé, afin d'en faire un pôle touristique incontournable. Par son site et aussi par la qualité de ses eaux bénéfiques à bien des pathologies d'ordre respiratoire, dermatologique ou osseux. D'autre part, le paysage géologique offre un spectacle unique au monde, celui d'une superposition de formations rocheuses de différents âges géologiques témoins des activités tectoniques. Mais là aussi, le tourisme se décline en marchands de brochettes et de babioles...MecheriaC'est une ville carrefour entre l'Oranais et le Sud. Paradoxalement, c'est cette daïra qui dame le pion au chef-lieu de wilaya sur le plan sportif et Mecheria compte deux clubs de football confinés à une vieille rivalité, le SCM et l'IRM. Le premier avait même atteint la finale de la Coupe d'Algérie en 2001, du temps où il s'appelait le CRB Mecheria. La région abrite un site magnifique, celui de Djebel Antar, enneigé en hiver, tout verdoyant l'été et qui pourrait devenir le rendez-vous des randonneurs. A condition qu'il y ait assez de structures d'accueil. Ce n'est pas le cas et pour le moment, il n'y a qu'un relais plus versé dans la météo que le tourisme. Mecheria possède son propre folklore, sa fantasia, ses métiers traditionnels à l'instar de ce vieux forgeron qui défie le temps, ses poètes Ahmed Sahi (en français) et Mohamed El Amine Saïdi (en arabe). Bref, cette cité si accueillante a sa « personnalité » et l'on y mange un excellent ragoût de mouton.Khaled Ben MiloudCet authentique descendant de l'émir Benyoucef, celui-là qui avait islamisé les tribus berbères de la Saoura, aimait répéter qu'il était « fils de paysan », lui l'enfant de propriétaire terrien issu d'une lignée de notables de l'oasis de Tiout, près de Aïn Sefra, où il est né en 1930. Il fera ses études à Tlemcen, Oran avant d'obtenir son doctorat en médecine à Paris et le diplôme de psychiatre à Genève. Il exercera son métier (sa passion) en tant que médecin-chef de la clinique universitaire d'Alger et à l'hôpital Drid-Hocine. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont « La raison paramagique : sous-développement et mentalités » (Editions Dahlab, Alger, 1993), ainsi que des travaux d'une valeur incommensurable qui servent de base aux jeunes psychiatres. Khaled Ben Miloud, père de la psychiatrie algérienne, est décédé en 2003 et la Société des psychiatres lui rend régulièrement hommage.


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