Une symbolique
La capitale des Aurès aura rassemblé les populations de la glorieuse wilaya historique, l?Aurès-Nememcha, ramenées aux frais des contribuables transporteurs réquisitionnés par les autorités locales des wilayas de Khenchela, d?Oum El Bouaghi et de Tébessa. La ville de Batna, sous haut dispositif sécuritaire, a été l?occasion pour le chef de l?Etat de transmettre quelques messages significatifs en raison de deux principales caractéristiques. Région dont le parler est le tamazigh d?une part . Martyre de la révolution armée, Bouteflika laisse entendre que la Kabylie, dont nul n?ignore la tourmente vécue durant les trois années, se porte bien et annonce en filigrane que cette région est acquise à son projet. D?ailleurs, une banderole des élus locaux du FFS (opposant à la charte) indique que le FFS est pour ce projet. Un deuxième message adressé à la France, à travers son président Chirac, auquel M. Bouteflika souhaite un prompt rétablissement, avertit l?ex-occupant que « nous sommes pour la réconciliation si la France demande pardon », en allusion au traité qu?envisage l?Algérie de signer prochainement. Evoquant « l?immigration » des ex-dirigeants du parti dissous, le président Bouteflika annoncera que l?Algérie est ouverte à tous, mais sans retour à la politique qui a mené le pays à la dérive. Martelant sans cesse que l?Algérie dispose d?immenses ressources financières et humaines, il dira qu?elle peut « si nous retroussons nos manches et travaillons, rivaliser avec les pays d?Asie ». Contrairement à son discours bilingue en Kabylie, le Président Bouteflika a beaucoup plus usé d?un discours religieux et nationaliste à l?endroit des Chaouias. « Je suis un homme de paix. Réconcilions-nous », a-t-il répété plusieurs fois à la fin de son discours.
Posté Le : 21/09/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Bourki
Source : www.elwatan.com