Une structure en mal d'hygiène

La clinique d'hémodialyse des Pins-Maritimes, vu son état de délabrement, résume le mal chronique dans lequel se dépatouille le secteur de la santé. Voilà une structure, qui est censée se distinguer par le haut niveau de l'hygiène des lieux qui se trouve dans un état déplorable. A l'entrée déjà, on est surpris de voir une bâtisse qui ne paie pas de mine avec une peinture défraichie et arrachée à certains endroits , le portail, complétement rongé par le rouille, attaché par du fil de fer Mais c'est un moindre mal par rapport à la situation, à l'intérieur de la bâtisse. Car faire le tour des salles au rez-de chaussée et au premier étage, c'est un peu « voyage au bout de la nausée » La cave est remplie à ras-bord des eaux usées. Elle a été purgée, mais elle s'est vite remplie, car les évacuations ne sont pas débouchées. Au niveau des salles où les malades suivent des séances d'hémodialyse, il y a de quoi être malade avec des conduites d'eau fuyantes qui pendouillent un peu, des lavabos hors d'usage, devenus lieus de prédilection des cafards, des carreaux de carrelage arrachés, des déchets hospitaliers abandonnés dans des poubelles béantes. Mêmes les équipements, notamment trois machines continuent de fonctionner par la grâce de Dieu et nécessite d'être changées. Mais le comble est que cette clinique qui se trouve sur le territoire de la communue de Mohamadia dépend administrativement de l'hôpital d'Ain-Taya. Kafkaien !R. N.