Algérie - Revue de Presse


La vie n'est rien sans la liberté, et cette liberté est semblable à cet écrin dont le joyau diamanté relève de la perfection, d'un monde d'idéal riche en valeurs morales, destinées à remodeler et à ré-agencer les fondements de toute l'histoire de l'humanité. C'est la liberté qui transforme l'espoir en réalité, illumine le regard et emplit le c'ur, qui fait sourire, qui caresse. C'est la douce liberté dans toute sa gloire et sa noblesse. Nos instants de vie ne sont rien sans cette lumière incandescente qui a fait et qui fait couler beaucoup d'encre, rouge ou noire, qu'importe puisque la trace est la même. Une trace indélébile qui a fait rimer les mots ; liberté qu'on a mise en vers. La liberté d'une femme est le cri qui fait tressaillir et réveiller les sens comme un souffle, celui profond au moment de la douleur, de toutes les douleurs qu'elle ressent dans son être quand le silence se fait, silence qu'elle entend sourdre dans ce souffle. Femme dans toute sa beauté, sa dignité, sa sensibilité, sa fragilité, aussi bien dans le labeur que dans sa sombre solitude, amante éperdue ou mère dévouée, voilée, ou cheveux aux quatre vents, elle est là, toujours présente. Les Aurès en témoignent pour ne citer que ces montagnes de la fierté, monts qui ont abrité discrètement son ombre, l'ombre éternelle dont le fidèle allié, le vent des Aurès, n'a cessé de lui murmurer un chant, le chant de la liberté, le chant de la patience, de la force et de la volupté. Le cri est le même, le souffle en est de même. Arrachant à l'horizon un bout d'espoir, elle avance même blessée. Blessée par les vents déchaînés de l'incompréhension à la haine en passant par la malvie.Vents destinés à la briser, à briser ses rêves, ses engagements, sa croyance en des lendemains meilleurs, et elle prie dans toute la splendeur, la grandeur de ce geste auguste qui l'unit à l'éternel dans ce souffle, son extase qui l'envoûte et l'enveloppe dans son univers. Un univers infiniment grand pareil à son c'ur, ce c'ur qui sait partager, pardonner et aimer. Aimer lorsque le c'ur des autres reste sans amour. Elle est battante lorsque les autres cessent de combattre, bouleversante, a la force mystérieuse de troubler ceux qui s'abandonnent à leurs lubies en se construisant des empires, des folies. Discrète lorsque les orages éclatent puis deviennent brise, douce et légère grâce à sa clairvoyance. Rebelle et fière d'être, fière d'exister, elle garde l'honneur que certains, pour un oui ou pour un non, ont perdu tant les choix incongrus ont séduit. Entre ici et ailleurs, elle reste l'espoir féminin, le meilleur espoir féminin, la fleur de son pays dont les couleurs précieuses restent chatoyantes et dont l'odeur est ce qu'on appelle un parfum, un parfum de bonheur ou juste le parfum des roses. Victor Hugo a dit : « Si Dieu n'avait pas créé la femme, il n'aurait pas créé la rose et tous les joyaux du monde ne seraient que de vulgaires cailloux. » La Femme est là et la rose de même. Alors une rose à toutes' Maya - Lectrice  >   





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