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Une quinzaine de troupes en compétition 8e Festival national du malouf



Une quinzaine de troupes en compétition 8e Festival national du malouf
Une quinzaine de formations musicales sont en compétition au 8e Festival national du malouf de Constantine.Organisé cette année dans le décor merveilleux du palais du Bey, cette édition se poursuivra jusqu'au 23 septembre prochain. Les associations musicales de Batna, Guelma et Annaba font leur entrée en compétition, afin de décrocher l'un des trois prix qui permettront de sélectionner les troupes devant représenter l'Algérie au prochain Festival international du malouf.Ainsi, la seconde soirée du festival, jeudi dernier, a été celle du coup d'envoi du concours pour l'obtention du très convoité Grand prix. L'association Mesk oua fen de Guelma et En-Nadi el adabi oua el feni de Skikda ont fait leur entrée en lice, devant un public nombreux et très attentif. Sous la houlette du chef d'orchestre, Mohamed El Hachemi Tounsi, les dix membres de la troupe venue de l'antique Calama ont exécuté des extraits de la Nouba Dil. En coulisses, Mohamed El Hachemi Tounsi a indiqué à l'APS que cette association, créée il y a une dizaine d'années, et qui compte actuellement 20 membres dont quatre jeunes filles, ambitionne de mettre en place une école d'apprentissage de la musique andalouse. Il a également ajouté qu'en tant que professeur de musique, il s'est donné pour mission de repérer les talents en herbe pour les intégrer à son association dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 14 ans.De leur côté, les membres d'En-Nadi el adabi oua el feni de Skikda ont gratifié le public avec des extraits de la Nouba Sika. Le club, créé en 2006, se veut un espace d'expression pour la trentaine de jeunes qui y adhèrent, affirme Badreddine Boughangioua, professeur de musique, soulignant que ses élèves effectuent, sous sa houlette, de la recherche musicale. Il a évoqué, à ce propos, l'organisation par le club d'un colloque sur «La nouba contemporaine», où professeurs, artistes et virtuoses ont été conviés à débattre de «l'importance d'exprimer le patrimoine tout en préservant l'authenticité d'un legs ancestral». Pour la seconde partie de cette soirée, le public s'est délecté du passage de Dar El Gharnatia de Tipasa.L'ouverture de cette huitième édition dédiée au malouf, a été marquée, mercredi passé, par le passage sur scène de la légende vivante du malouf, El Hadj Mohamed-Tahar Fergani. Dans une ambiance des plus festives, El Hadj, du haut de ses 86 ans, a donné le ton à la soirée avec un istikhbar sur le mode Rahawi, avant de lancer Salamoun aâla al ahbab et Yadoum hnakoum, accueillis avec des youyous et par des tonnerres d'applaudissements. Salim Fergani, le fils, avait ensuite enchainé par une nouba dil Jara el hawa dans la pure tradition du malouf constantinois. Le coup d'envoi de cette 8e édition avait auparavant été donné par la troupe féminine du festival, créée en 2013, composée des musiciennes des associations musicales de l'antique Cirta. Lors de cet ouverture, le commissaire du festival, Amar Aziez, a quant à lui mis l'accent sur l'importance depréserver cet héritage universel, un art témoin d'une grande civilisation qui rayonna de la péninsule ibérique jusqu'au Maghreb.R. C.


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