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Une pub responsable, oui mais...



Une pub responsable, oui mais...
La publicité veut faire sa propre pub «une tension entre trois réalités contradictoires: création, consommation et valeurs».«C'est-à-dire, l'art, l'économie et la société». Depuis plusieurs années, elle vient taper à la porte des professionnels et bien entendu des pouvoirs publics. Elle stagne, elle est dépassée par les pays voisins. Un marché publicitaire évalué à 50 millions de dollars alors que le Maroc domine avec ses 150 millions de dollars. Une marge importante, mais qui n'est pas impossible à combler, faut-il seulement que le marché s'ouvre un peu plus et les textes imposent une professionnalisation de l'activité. 3000 agences peu ou plus travaillent et se promènent d'un terrain à un autre sans pour autant être encadrées.Chaque année, à pareille époque, Rachid Hessas, le DG de RH IC revient sur cette nécessité de sauver la profession via une organisation, mais l'appel reste lettre morte. «Des professionnels existent et sont d'une compétence inégalable, les 40 ou 50 agences solides se partagent les 90% du marché sont d'une valeur non négligeable, mais il manque cette association ou union peu importe son appellation...» Rappelait-il. Séduits par le niveau de cet espace, les experts qui ont pris part à ce rendez-vous promettent de le faire passer à une échelle internationale. «Nous apporterons nos concours pour associer les professionnels européens et faire de cet espace l'espace méditerranéen de la publicité.» La majorité des professionnels, feront-ils remarquer, ne seraient pas dans cette salle, Est-ce normal'» s'interrogent-ils' La bonne nouvelle est que la publicité évoluera désormais dans un texte qui sera proposé au gouvernement en décembre. Le ministre de la Communication qui avait assisté aux premières conférences et à la présentation de ces journées par le directeur général de RH.International Communication, lequel a évoqué la mise en place d'un cadre réglementaire. Le P-DG de Medialgeria qui intervenait en premier fera remarquer que «le marché est dominé par les opérateurs de téléphonie qu'il existe une ultra concurrence - «réactive» et «une course au leadership», Quant au directeur général de l'Arpp France, Stéphane Martin, lui, abordera un thème riche en expérience. En l'occurrence «la corégulation de la publicité: coexistence d'un droit souple et d'une régulation pub». Xavier Dordir, directeur général de CBNews, évoquera la place du mobile dans le quotidien, il annoncera que le marché mondial de la publicité sur mobile connaît une accélération très forte: 105% de croissance en 2013! Quelques chiffres pour illustrer le développement de cette technologie qui continue son petit bonhomme de chemin «Il y a 6.572.950 124 utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde, soit un taux de pénétration de 93%. En France, on compte 72 millions de téléphones portables activés, soit plus d'un téléphone par personne. 50% des Français possèdent un smartphone. L'autre invité à ces journées est Dominique Wolton, directeur, lui, a préféré parler de la recherche au Cnrs méditerranéen: un enjeu de communication culturel. Dans un discours, il arrive à retenir toute l'attention de la salle. Il dira: «Avec la mondialisation de l'information, le moindre événement est rendu visible, et apparemment, plus compréhensible.L'information ne crée pas la communication. Voici donc le point de départ du XXIe siècle: la rupture entre information et communication, la difficulté de passer de l'une à l'autre. On savait les cultures différentes, mais on pensait que la même information pouvait être plus ou moins acceptée par tous. On s'aperçoit du contraire: un fossé se creuse entre information et communication. Cette vérité empirique, on l'avait découverte, parfois douloureusement, au niveau des Etats-nations». Enfin, la contribution des ministères de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, du Commerce et du Tourisme et de l'Artisanat, ont largement contribué à donner du sens à ces journées.





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