Algérie

Une profession en mal d'organisation



Ils ne sont officiellement que deux personnes, des retraités de la Fonction publique, à exercer le métier d'écrivain public au niveau de la daïra de Mouzaïa. Ils ont pu bénéficier d'un agrément pour pouvoir exercer leur profession en toute légalité. D'autres travaillent au noir et n'ont aucun document pour légaliser leur profession. Comme l'exercice de cette profession n'est pas encore régulé à Mouzaïa, Abdelaziz Ouabel Azouz, un écrivain public de cette localité, possédant un agrément, souhaite « que tous les écrivains publics activant dans la légalité se réunissent pour créer leur propre association afin de pouvoir revendiquer un cadre légal à la profession et mettre en place un statut particulier ». Signalons que l'écrivain public garde toujours toute son utilité pour une large frange de la société qui le sollicite pour la rédaction de correspondances administratives ou autres.Les demandes manuscrites sollicitées vont de la simple lettre à adresser aux autorités aux plaintes sur des contentieux ou différends entre des tiers qui désirent saisir la justice. Beaucoup de personnes ne sachant pas remplir les formulaires spécifiques, comme celui réservé aux sociétés d'assurances, n'hésitent pas à faire appel au concours de l'écrivain public pour leur faciliter la tâche. Ce métier exige non seulement la maîtrise de l'arabe et du français, mais il demande aussi une terminologie adéquate ainsi q'une bonne connaissance des techniques de formulation propres à chaque secteur auquel la correspondance est adressée.
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