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Une nouvelle ville en quête de commodités



Une nouvelle ville en quête de commodités
Sidi-Ali Labhar, le lieudit gardé par le saint de la mer et portant bien le nom, est devenu une nouvelle ville peuplée représentant plus de 3 500 logements.Une ville qui se peuplera encore avec l'attribution prochaine de quelque 500 logements sociaux et autant dans les formules LSP et AADL. Elle est située à quelques encablures du port (Tamalaht, Bougie-Plage), mais aussi de l'aéroport et de la gare routière. En matière d'équipements publics, elle manque de l'essentiel, à l'exception d'une école et d'un CEM, il n'y a rien d'autres. On attend certes, un lycée dont les travaux sont en voie de finition, et une clinique dont les travaux sont entamés. Il n'y a ni poste, ni antenne d'APC, il y a quelques «épiceries» de service, mais cela ne suffit pas pour les citoyens qui, pour acheter un journal, doivent encore se déplacer en ville. Mais la cité se peuple progressivement et l'envie d'y vivre s'affiche de jour en jour depuis bientôt deux années. Il y a un manque d'organisation chez les citoyens et une anarchie, notamment dans le dépôt des ordures. Ces dernières sont posées, pêle-mêle sur les paliers, et à chaque coin des immeubles. Même les espaces dédiés aux enfants (école, jardin...) sont des lieux où s'entassent des ordures à longueur de journées. Pire ! Ils sont devenus des «décharges», que personne ne peut délocaliser, certains trouvent un malin plaisir de les incendier par manque de collectes. Face à l'école, au centre des handicapés et du cadastre, se dressent des décharges qui dégradent ces lieux et gênent les riverains. Les services communaux n'ont pas les moyens d'y faire face par manque de camions bennes, tasseuses. Ce «vide» a été comblé le week-end dernier, les résidents du bloc B2 ont pris leur courage à deux mains pour nettoyer les lieux. Une opération qui a connu quelques difficultés car il fallait délocaliser la décharge et que certains voulaient maintenir. L'action consistait à enlever toutes les mauvaises herbes, sachets, cannettes... mais aussi débarrasser les remblais de ceux qui ont refait des travaux dans leurs appartements. En dépit du «refus» des riverains à prendre part à l'action, les quelques volontaires, pas nombreux du reste, en sont venus à bout de la tâche. Désormais, l'allée entre l'usine de limonade GB et le cadastre est plus accueillante et le dépotoir imposé depuis plus de deux années, est éradiqué. Maintenant que l'élan est pris et pour forcer le respect du saint, on doit s'attaquer aux espaces verts où tout y pousse sauf les fleurs. Quoi qu'il en soit, Sidi Ali Labhar a embelli.


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