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Une nouvelle organisation mise en branle


Une nouvelle organisation mise en branle
La formation professionnelle au secours des entreprisesTravailler avec le secteur économique permet de définir la demande en ressources humaines.Il veut modérer la formation professionnelle. Le premier responsable du secteur, Mohammed Mebarki, a indiqué hier, que la révision de la nomenclature des filières et des programmes «est extrêmement importante». Celle-ci permettrait de répondre aux besoins des entreprises économiques en matière de ressources humaines. «Elle a été élaborée avec la participation des secteurs économiques», a-t-il expliqué sur les ondes de la Radio nationale. Soulignant par ailleurs, qu'elle contribuera au développement des techniques et des technologies utilisées dans l'industrie et l'économie. Le partenaire économique est de ce fait très important dans cette révision, dit-il ajoutant que la stratégie de son département repose sur le partenariat avec les entreprises économiques. «Nous travaillons avec le secteur économique, car ça nous permet de définir la demande en ressources humaines sur le plan quantitatif». Ça permet également de connaître les spécialités à développer. D'un autre côté, il insiste sur le fait que l'implication du partenaire économique contribue énormément dans la formation à travers l'apprentissage qui est plus qu'indispensable. Et pour cause, «80% du temps de la formation professionnelle se passent chez l'artisan ou bien dans les entreprises», rappelle-t-il. Pour le reste, à savoir 20%, elle se déroule au sein des établissements, poursuit-il encore. Mebarki enchaîne en relevant que la formation professionnelle a longtemps été délaissée par le gouvernement comparativement à la formation supérieure. Ce qui, rassure-t-il, n'est plus le cas aujourd'hui. Selon lui, l'intérêt porté par l'Etat à la formation professionnelle est aujourd'hui perceptible. Un intérêt qui se décline dans le plan d'action du gouvernement qui sera présenté dimanche prochain au Parlement. «C'est le signe qu'elle est devenue l'une des priorités de ce dernier, car elle apparaît de façon claire et nette dans ce plan», a-t-il insisté. Ce qu'explique Mebarki par la densité du réseau de la formation professionnelle qui comprend actuellement plus de «1 230 établissements au niveau du pays et 120 autres destinés à la formation de techniciens supérieurs». Le même responsable a tenu à faire savoir en outre que le secteur de la formation professionnelle est devenu un segment de l'éducation à coté de l'enseignement supérieur. «600 000 à 700 000 jeunes s'inscrivent pour l'obtention de diplômes de différents niveaux», a-t-il précisé. Pour répondre aux besoins de formation qui ne cessent de croître, Mebarki a annoncé que près de «2 000 formateurs seront prochainement recrutés, et ce, dans les différentes spécialités». Parlant de l'introduction d'un brevet d'enseignement supérieur, Mebarki explique que «l'enseignement professionnel vient remplacer l'enseignement technique existant». Il a tenu à signaler en outre, que l'appellation importe peu et que par conséquent le BEP est «l'équivalent d'un baccalauréat professionnel». Argumentant à ce propos qu'en termes d'insertion professionnelle, il est «beaucoup mieux que le bac». Il a indiqué que «la seule différence qui existe, est que l'accès à l'université permet de faire des études poussées». En ce qui concerne la question de l'introduction de ce système de façon graduelle, le ministre justifie que cela est dû au fait que «la décision de sa mise en place n'a été prise qu'au mois de juin» et qu'il va donc falloir préparer l'encadrement qu'il faut, en commençant d'abord par recruter des enseignants.
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