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Une nouvelle histoire d'amour (II)



Une nouvelle histoire d'amour (II)
Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les moyens de riposter, en Syrie, à l'accord sur le nucléaire, conclu entre l'Iran et les grandes puissances.Selon les mêmes sources, il a été convenu, lors de ces rencontres, d'une participation directe de l'armée jordanienne aux offensives des terroristes dans le Sud syrien, afin de tenter de provoquer un «changement stratégique» sur le terrain, avec pour objectif final de forcer les lignes de défense de l'Armée arabe syrienne, autour de Damas. Quelques jours plus tard, le chef d'état-major jordanien, le général Machaal el-Zein, s'est rendu en Arabie saoudite. Israël et l'Arabie saoudite sont des «alliés», selon Dory Gold pour mettre au point les détails de ce plan. S'en est suivie une vaste offensive des groupes terroristes contre la ville de Deraa, impliquant plus de 2000 combattants. Mais l'armée syrienne et ses alliées ont repoussé cette attaque, la cinquième du genre en l'espace de quelques semaines seulement, infligeant aux assaillants de lourdes pertes et capturant un groupe d'entre eux, dirigé par le dénommé Khaled Nassar. Le plan saoudo-israélo-jordanien prévoit aussi une implication directe d'Israël dans les combats dans la province de Quneitra, aux côtés des extrémistes. C'est dans ce contexte qu'il faut placer le raid mené par un drone israélien, récemment, contre un véhicule transportant des membres de la Défense nationale dans la localité druze de Hadar, qui a résisté à tous les assauts des terroristes. L'attaque avait fait trois morts. Citant l'un des adjoints de l'ambassadeur de Russie à Damas, Alexander Kinchak, l'agence de presse russe Novostni a rapporté que l'Iran aurait adressé, via le sultanat d'Oman, un message très ferme «à qui de droit», affirmant que le Sud syrien «est une ligne rouge non seulement pour les autorités de Damas mais aussi pour la République islamique». Téhéran, Moscou et Damas déploieront tous les efforts nécessaires pour empêcher l'axe Riyad-Tel-Aviv d'enregistrer des gains sur le terrain, susceptibles d'améliorer sa position en prévision d'éventuelles négociations. A la lumière de toutes ces informations, on comprend très bien la fonction du tweet du prince saoudien Al-Walid ben Talal, qui avait affirmé qu'il avait demandé un visa aux autorités israéliennes afin d'aller prier dans la mosquée d'Al-Aqsa. Le but étant de banaliser l'idée d'une normalisation des relations entre le royaume wahhabite et l'entité sioniste. Les intentions d'Al-Walid avaient été démenties par son frère, le prince Khaled ben Talal, mais jamais par le principal intéressé. Une nouvelle histoire d'amour s'instaure. On va sûrement danser sur les cordes de l'histoire...


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