Algérie

Une nouvelle fois, le consommateur proie de la mafia



Des rasoirs contrefaits sur le marché local Le marché étant carrément inondé de produits contrefaits, en provenance de certains pays d’Asie, pour ne pas avoir à le regretter, les Algériens devraient être plus prudents au moment de l’achat. A ce sujet, on apprend à la direction du Commerce qu’après les couche-bébés, les cosmétiques, les ustensiles de cuisine, les lunettes de repos et de vue, les chaussures et vêtements, les produits pharmaceutiques, le sucre candi, les baumes, voilà que les lames rasoir font l’actualité. Non conformes aux normes et particulièrement dangereuses pour ceux et celles qui les utilisent lors de leur entretien corporel, ces produits, d’habitude fabriqués et commercialisés par des entreprises de renom, s’écoulent, à bas prix, à M’dina Jdida ainsi qu’à travers la ville et la wilaya.Vendues trois fois moins cher que les lames authentiques, celles d’imitation lacèrent le visage et les autres parties du corps au moment du rasage. Pour leurrer la clientèle, les revendeurs vantent, à tue-tête, la qualité de leurs produits. Pour faire vrai, les importateurs couvrent les produits contrefaits d’un emballage semblable à l’original avec, cependant, l’absence de la marque déposée ainsi que de l’adresse du producteur et du pays d’origine. Les contrefacteurs n’étant pas des enfants de chœurs, ils usent de mille et un subterfuges pour vous faire prendre leurs camelotes pour les meilleurs produits qui puissent exister au monde. Il arrive, cependant, que des revendeurs soient confondus et pris, comme des apprentis, la main dans le sac. Ainsi, sur les emballages des ampoules, des lames, de la robinetterie, de la lingerie masculine et féminine, il arrive souvent que des fautes grossières soient relevées. En effet, guidés par l’appât du gain facile et la course effrénée à l’enrichissement sans cause, de plus en plus d’»industriels» locaux ne veulent plus injecter leur argent dans le continent jaune et sont tentés de fabriquer, eux-mêmes et sur place, les produits les plus demandés. A ce propos, des indiscrétions font état de la présence, à Chteïbo, dans les zones industrielles et jusque dans de vieux haouchs d’El-Hassi, des Planteurs et de Bouakeul entre autres, d’ateliers spécialisés dans la contrefaçon. Plus grave encore, pour faire rapidement fortune, les contrefacteurs emploient une main d’œuvre juvénile qu’ils exploitent sans retenue et loin des regards indiscrets. Les temps étant durs pour de larges pans de la société algérienne, les gens sont tentés par les prix qui défient le bon sens mais qui risquent de leur coûter...cher. Tout ce qui brille n’étant pas forcément de l’or, il y a de fortes chances pour que les gens prennent l’ordure pour de l’or. Au fait, les organes de contrôle et de lutte contre les fraudes ont-ils été mis à niveau pour faire face à la nouvelle situation créée par la contrefaçon ? Nemili M.



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