Algérie - Revue de Presse

Une monnaie numérique pour l’Algérie



Une monnaie numérique pour l’Algérie
Publié le 20.02.2023 dans le Quotidiien Le Soir d’Algérie
Par Ali Kahlane, Ph D., vice-président de CARE

La Monnaie numérique de Banque centrale (MNBC) gagne rapidement du terrain. Cette monnaie offre de grandes opportunités pour promouvoir l'inclusion financière tout en bouleversant l'architecture financière et bancaire traditionnelle des pays qui l’adoptent.
La pandémie et la crise économique qui en a résulté, exacerbée par le conflit ukrainien, ont modifié le commerce mondial. L'un des plus profonds changements a été le passage aux paiements numériques et leur usage en ligne. Avec la reconnaissance par les pays de la nécessité de promouvoir l'intégration et l'interopérabilité de leurs monnaies, cette nouvelle infrastructure financière pourrait grandement promouvoir les services financiers en interne et faciliter et accélérer les échanges transfrontaliers. Près de 120 pays sont en train d’étudier ou d’adopter ce type de monnaie. Le groupe du Brics,(1) auquel une dizaine de pays se sont portés candidats, dont l’Algérie, sont globalement très avancés dans la mise en place de cette monnaie.
Dans notre pays, lors de la célébration du soixantième anniversaire de la Banque d’Algérie et suite aux travaux des ateliers pour la numérisation des paiements lancés à la Banque d'Algérie, le Premier ministre Aïmène Benabderrahmane a annoncé la décision d’adopter une monnaie numérique de Banque centrale. Sous le nom de «dinar numérique», elle sera développée, émise, gérée et contrôlée par la Banque d’Algérie.
Elle soutiendrait, à terme, la forme physique de l’actuelle monnaie fiduciaire. Cela va occasionner une augmentation des besoins de renforcement de la sécurité et du contrôle des systèmes de paiement et de protection de la vie privée, ce sont les nouveaux enjeux sur lesquels la Banque d’Algérie va aussi travailler, d’après le Premier ministre.(2)
La monnaie va-t-elle changer de support, comme l’a fait remarquer l'économiste Charles Gave,(3) qui pense que l’économie mondiale a un cycle de 70 ans ? Quelles sont les différences entre la monnaie électronique, la monnaie virtuelle ou cryptomonnaie et la monnaie numérique ? Qu’est-ce que la cryptomonnaie et comment se compare-t-elle à la monnaie numérique de Banque centrale ? Comment cette dernière se déploie-t-elle dans le monde et quels sont les impacts de son adoption en Algérie et chez les Brics ? Nous essayerons de répondre à toutes ces questions et terminerons par une réflexion sur l’apport de la numérisation en général et celui de la MNBC en particulier pour le pays.
Est-ce que la monnaie change de support ?
La monnaie, à travers son histoire universelle, en dehors du troc, a connu plusieurs supports, divers et variables. Des proto-monnaies telles que les coquillages et des dents d’animaux, des plumes et des pierres, on passe au support métallique comme l’or, l’argent et le cuivre pour finir avec le papier et son rattachement nominal à l'or. La dernière étape de ces évolutions est le système de Bretton Woods qui consacre le Gold Exchange Standard basé sur la seule convertibilité du dollar en or sur la base de 35 US$ l’once d’or. Malgré l'abandon en 1971 de cette convertibilité du dollar, le système monétaire mondial continue de fonctionner autour du dollar américain.
Il y a 70 ans, la carte à puce en plastique faisait son entrée comme moyen de paiement. L’avènement de l’internet à bas débit d’abord (ADSL), il y a un peu plus de 20 ans, permettait les premiers paiements en ligne et les premiers portemonnaies électroniques faisaient leur apparition dès 1998. La dématérialisation atteindra son point de non-retour lorsque la cryptomonnaie arrive, en mode disruptif, une décennie plus tard, avec sa tête de pont, le bitcoin.
Quelle est la différence entre la monnaie électronique, la monnaie virtuelle et la monnaie numérique ?
Il est intéressant de rappeler que la monnaie électronique a pratiquement l'âge de l’informatique. Elle a simplifié et intégré la monnaie scripturale(4) et banalisé la numérisation du chèque. C’est une unité de compte et une valeur monétaire. Elle peut facilement être transformée en dinars physiques dans une caisse bancaire ou lors de l’utilisation d’une carte CIB ou Edahabia, soit pour payer au moyen d’un TPE ou sur internet, soit pour retirer des espèces d’un distributeur de billets.
La monnaie virtuelle, appelée aussi cryptomonnaie, est totalement différente de la précédente. Elle est non réglementée, n’a pas de statut légal, elle est émise et généralement contrôlée par ses développeurs. Elle est utilisée et acceptée par les membres d'une communauté virtuelle spécifique. Il existe un cas particulier dans la cryptomonnaie, ce sont les stables coins, telles que l'USDT(5) ou le DAI,(6) qui ont la particularité d’être adossées à une monnaie classique telle que le dollar, l’euro ou le yen. L'idée des stables coins est de limiter l'incertitude qui peut peser sur certaines cryptomonnaies, théoriquement plus volatiles. En fait, toutes les cryptomonnaies créées via un système décentralisé reposent sur la technologie de la blockchain. Elles ne sont donc pas contrôlées ni par les banques ni par le gouvernement. Leur emblème phare est le bitcoin.
Quant à la monnaie numérique, son concept découle naturellement de celui de la monnaie électronique classique. La monnaie numérique prend en fait le meilleur des deux monnaies qui sont définies ci-dessus. Elle est une monnaie numérique de Banque centrale, elle est équivalente aux espèces, mais sous forme uniquement numérique. Ce qui la différencie de la monnaie électronique est qu’elle ne prend jamais de forme physique et ce qui la différencie de la cryptomonnaie est qu’elle a un cours légal. Le dinar numérique viendrait ainsi en complément des billets et pièces de monnaie déjà existants et constituerait une solution de paiement supplémentaire avec une grande nouveauté : une opération effectuée en monnaie numérique de Banque centrale est inviolable et irrévocable.
Qu’est-ce que la cryptomonnaie ou monnaie virtuelle ?
Satoshi Nakamoto déclarait en 2008, dans son livre blanc, qui décrit le fonctionnement du bitcoin : «Ce qu’il faut, c’est un système de paiement électronique basé sur la preuve cryptographique au lieu de la confiance, permettant à deux parties consentantes de traiter directement entre elles sans avoir besoin d’un tiers de confiance.»(7)
Du fait de ces propriétés, l’infrastructure technique des cryptomonnaies a éveillé l’intérêt de nombreux secteurs d’activité. Elle a rapidement été présentée comme une «machine à confiance» susceptible de «changer le monde» (The Economist, oct. 2015).
La cryptomonnaie utilise la technologie de la blockchain. Pour faire simple, la blockchain fonctionne originellement sans aucun organe central de contrôle, ses blocs sont sécurisés grâce à la cryptographie. Ils sont structurés par des liens les uns aux autres, à intervalles de temps réguliers. Chaque bloc de la chaîne est une transaction effectuée, enregistrée, et horodatée. Chaque transaction peut être vérifiée et contrôlée par les utilisateurs. Elle est ainsi ajoutée et liée au bloc qui la précède, d’où le nom de blockchain, une chaîne de blocs. Elle est souvent comparée à un registre signé et paraphé par le tribunal. La modification d'une information modifierait tous les blocs de la chaîne et serait forcément détectée. C'est un système très sécurisé.
Malgré leur virtualité et l’utilisation de la blockchain, les cryptomonnaies et les monnaies numériques telles que définies plus haut sont cependant très différentes. Les crypto-monnaies, comme le bitcoin(8) par exemple, ne peuvent pas réellement être considérées comme des monnaies.
En effet, les cryptomonnaies ne sont pas acceptées partout. De fait, elles sont souvent achetées pour spéculer dans l'espoir de les revendre plus chères. La récente histoire de certaines cryptomonnaies(9) a montré qu’elles sont très risquées et leur valeur volatile.
Pour une entreprise ou un citoyen lambda, la cryptomonnaie n’est pas pratique pour payer, pour avoir des repères en termes de prix ou pour être conservée pour une utilisation future comme réserve de valeur. C'est la raison pour laquelle elles sont parfois appelées des cryptoactifs. On peut voir dans la figure n°1 un exemple des fluctuations du bitcoin sur une décennie. Ses valeurs vont de 130 dollars US, en janvier 2013, pour atteindre 68,950 dollars, une valeur historique. Alors que 8 ans plus tard, il voit sa valeur retomber à 16,837 dollars US, soit le quart de ce qu’elle était en novembre 2021. Cela montre cette forte volatilité du bitcoin et des cryptomonnaies en général, à part les stables coins. Cela souligne le manque total de garantie ; si l’opérateur ou l’acteur privé qui gère un cryptoactif fait faillite, ceux qui en possèdent peuvent tous les perdre. Un cryptoactif utilisé à grande échelle peut ainsi créer des risques d'instabilité financière très importants.
Par ailleurs, l'anonymat des transactions, qui est le point fort des cryptoactifs, favorise les risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. C’est la raison pour laquelle leur développement a toujours été attentivement surveillé par les gouvernements et les banques centrales. Elles sont actuellement interdites dans plusieurs pays, dont l’Algérie, depuis décembre 2017.(10, 11)
Qu’est-ce que la monnaie numérique de Banque centrale ?
«Les Etats ont tous les droits et les particuliers aucun !»(12)
La monnaie est un élément majeur du pouvoir régalien des États, c’est le critère fondamental du caractère final du paiement, reconnu par toutes les parties. La monnaie remplit et garantit trois fonctions essentielles : elle est un moyen d’échange, de stockage de la valeur et elle est une unité de compte.
La monnaie numérique de Banque centrale constitue une évolution originale pour contrecarrer l’expansion incontrôlée des cryptomonnaies. Il est à rappeler que ces dernières avaient été conçues avec comme principe le rejet de toute forme d’autorité monétaire centrale. Les Banques centrales ont pris la main et s’emparent désormais de ces technologies pour mettre en place une alternative qui leur permet de garder le contrôle.

La monnaie numérique de banque dans le monde
Dans le monde, 4 monnaies numériques de Banque centrale sont déjà totalement opérationnelles depuis plus de 3 ans. Le e-Naira du Nigeria, le Dollar de sable des Bahamas en circulation, le Dcash des Bahamas et le Jamdex de la Jamaïque.
Cette carte (Voir fig. n°3) fait ressortir que plus de 85% des 114 pays ont adopté leur MNBC ou sont sur le point de le faire, 27% d’entre eux sont dans la phase de développement ou de tests pilotes, alors que 60%, dont l'Algérie, sont en mode recherche et études préparatoires.
L’annonce récente de son adoption ne fait pas encore apparaître l’Algérie dans la carte. Notre pays devrait néanmoins rejoindre les 65 autres pays en mode recherche, comme ses deux voisins immédiats.
Quels impacts aura l’adoption de la MNBC pour l'Algérie ?
Si l’on se réfère aux déclarations du vice- gouverneur de la Banque centrale faites en mars 2022(13), son adoption commencera par une phase expérimentale qui portera d’abord sur une monnaie numérique centrale interbancaire, appelée aussi de gros. Elle sera alors exclusivement utilisée par la Banque centrale, les banques commerciales ou d’autres institutions financières, pour leurs transactions financières.
Son adoption intégrera la deuxième sorte de monnaie numérique de Banque centrale, celle de détail, qui serait destinée à l’usage du grand public. A ce titre, le vice-gouverneur explique qu’«un salarié va pouvoir retirer une partie de son salaire en espèce d’un côté et disposer d’une dotation en numérique de l’autre côté». Elle devrait alors être l’équivalent numérique du cash.
S’il vous est viré dans un compte de monnaie numérique 1 000 DA, c’est de l’argent physique, du cash que vous recevez, instantanément. Il a cours légal, exactement comme un billet de 1 000 DA. C’est votre argent.
Vous pouvez immédiatement en faire usage. La transaction est cryptographique, inscrite dans la blockchain de la MNBC, elle est irréversible et irrévocable. Personne ne pourra reprendre cette somme, ni la Banque centrale ni aucune autorité quelle qu’elle soit, régalienne ou pas.
Alors qu’avec une autre monnaie, la banque pourrait reprendre la transaction et l’argent, en cas d’erreur. Les impôts peuvent saisir votre compte ; dans ces deux cas, la monnaie numérique ne peut être ni saisie ni reprise. Tant que vous ne l’aurez pas ordonné vous-même, avec votre mot de passe sécurisé, tout transfert ne se fera qu’au moyen d’une opération qui passe aussi par la blockchain. C’est le principal point commun avec la cryptomonnaie. Cela correspond admirablement à la déclaration de l’inventeur de bitcoin dans son livre blanc.(14)
Cela permettrait d’effectuer les transactions financières de manière instantanée, transparente, sécurisée et à moindre coût plutôt qu’en utilisant une technologie classique.
Malgré le nombre des comptes courants qui dépasse les 38 millions, CCP et banques réunis, «les chiffres sont considérables, mais ce n'est pas pour autant que les citoyens utilisent l'instrument de paiement électronique», c’est ainsi que le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie rappelait que 80% des transactions électroniques en Algérie sont des retraits d'argent. Ils dépassent les 1 000 milliards de dinars par année, rien qu’au niveau des guichets et distributeurs de billets d'Algérie Poste. Au fur et à mesure de son introduction, il est espéré que le e-dinar réduise les retraits d'espèces et augmente le nombre de transactions de paiements en ligne et par carte bancaire, ces derniers n'excèdent actuellement pas les 6%.
Selon l'économiste Chaïb Baghdad(15), qui reprend une déclaration du président de la République(16) faite en 2021, le secteur informel totalise 90 milliards de dollars. Une augmentation de plus de 40% en 10 ans,(17) selon un autre économiste.
Pour adresser cette problématique, qui est un véritable défi, la Banque centrale déclare que l'objectif de sa monnaie numérique n'est pas de remplacer tous les pièces et les billets mais plutôt de proposer une alternative et de suivre l'évolution des comportements de paiement des Algériens. En effet, il serait alors possible d’introduire une numérisation progressive de la monnaie numérique.
Sachant que l’Algérie compte plus de 38 millions d’abonnés mobiles uniques,(18) le dinar numérique pourrait être stocké sur un téléphone mobile pour constituer un porte- monnaie électronique.(19) Complètement sécurisé, il peut être accédé sur un serveur distant, au moyen d’une application mobile ou un site web ou tout simplement sur un compte ouvert en monnaie centrale numérique.
Les 13 millions d’Algériens non bancarisés(20) et qui possèdent un téléphone mobile sur lequel une application de portemonnaie électronique pourrait être installée représentent une autre opportunité dont la porte d’entrée serait de les adresser au moyen du bon canal de communication.
La monnaie numérique de Banque centrale et le Brics(21)
Le Conseil d’affaires du Brics travaille sur un système de paiements internationaux, adossé à la monnaie numérique de banque centrale commune. Elle sera une version centralisée et souveraine(22, 23), elle devrait être détachée de la méthode Swift. Dans une version plus centralisée et plus souveraine. Ces travaux pour la mise en place de ce processus ont été accélérés depuis les sanctions occidentales envers la Russie.
C’est ainsi que des tests bêta et des expérimentations grandeur nature sont prévus pour l’année 2023 avec des lancements effectifs dès 2024. Le Brésil a développé le Digital Real et compte lancer le premier programme pilote courant 2023. La Russie a mis au point une plateforme pour le Digital Ruble en partenariat avec 12 banques russes. L’Inde a adopté le Digital Rupee pour le circuit bancaire de gros et lancé une opération pilote avec neuf banques nationales.
La Chine a démarré des tests pilotes du programme crypto-yan ou e-CNY avec 260 millions d’utilisateurs de portemonnaies électroniques ou Wallet, dans au moins 10 villes. L’Afrique du Sud dispose de 3 projets, deux monnaies de gros, la khokha et la dunbar et une autre de «détail», l’Electronic Legal Tender (ELT). Enfin, en septembre 2021, la Banque centrale de l’Afrique du Sud (SARB) a été rejointe par l’Australie, la Malaisie et le Singapour pour tester le Dunbar pour des règlements internationaux.
Il est important de noter qu’il existe actuellement 9 MNBC de gros et 7 MNBC de détail, totalement indépendantes du dollar, le double de ce qui existait en test avant le conflit ukrainien.
Quant aux candidatures pour faire partie des Brics, la Chine, qui en assure actuellement la présidence tournante, est très favorable à la récente candidature de certains pays dont l’Algérie. Si l’adoption de la MNBC est un préalable à une candidature au Brics, c’est une case cochée qui devrait aider notre pays. Parmi les autres candidatures figurent l'Argentine qui a lancé le Digital Peso en mode Retail en 2022. L’Égypte qui a lancé une étude pour l’e-EGP pour le détail. L’Indonésie qui a lancé le Digital Rupiah en mode détail et gros en 2022. Le Kazakhstan a lancé une étude pour l’adoption du Digital Tenge en mode détail. L’Arabie saoudite a lancé le Project Aber en 2019.
Les Émirats arabes unis ont lancé le Project mBridge en mode gros en 2022. Le Nigeria a lancé le e-Naira qui est fonctionnel depuis 2022. Le Sénégal a lancé le eCFA en mode détail en 2016 et enfin la Thaïlande lancera Project mBridge en mode détail et de gros courant 2023.

Conclusion
L'introduction des moyens de paiement modernes dont la monnaie numérique de Banque centrale semble être l'un des apports disruptifs du nouveau projet de loi sur la monnaie et le crédit et des banques. C'est une très bonne chose en soi pour promouvoir l'utilisation des technologies de la finance dans notre pays et être au diapason des économies mondiales. Il est incontestable que la numérisation lancée tous azimuts, telle que prônée par les autorités, est à encourager car elle est incontournable et indispensable.
L’introduction de la monnaie numérique de Banque centrale en Algérie par l’État est une occasion en or pour moderniser le système financier algérien et le fonctionnement des banques où le client serait réellement central. C’est la meilleure des alternatives à la monnaie fiduciaire et la suite logique à la monnaie électronique.
La transformation de cette adoption en succès sur le terrain dépendra de la détermination du gouvernement et des autorités financières, de la confiance des opérateurs et celle des citoyens. Il est important de tenir compte des inerties des usages des technologies en place qui pourraient entraver son adoption et surtout lever ou faire disparaître les incertitudes juridiques et réglementaires liées à cette forme disruptive de la monnaie.
Bien préparée, bien comprise par la sphère financière ainsi que par celle des affaires et surtout par le grand public, l’adoption de la monnaie numérique de Banque centrale est un défi et une opportunité pour notre pays. Cela devrait permettre une plus grande inclusion financière, ne serait-ce que pour éviter, à terme, les pénuries de cash, permettre une plus grande traçabilité des transactions et, pourquoi pas, réduire graduellement l'économie informelle.
A. K.

1) Brics : acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommet annuel : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa)
2) https :// www. aps.dz/ economie/149280-numerisation-des-paiements-vers-l-adoption-du-dinar-numerique
3) «La crise qui arrive, expliquée en graphiques et comment s'en sortir» par Charles Gave. https:/ /www.youtube.com/watch?app=desktop&v=rnAuVxSTfqM
4) L'argent en chiffre enregistré en banque dans un compte courant : https ://fr.wikipedia .org/wiki/Monnaie_scripturale
5) Stable Coin Tether USDT. https ://www .coinbase .com/fr/price/tether
6) Stable Coin DAI. https :// www. coinbase.com/fr/price/dai
7) Déclaration dans le livre blanc de Satoshi Nakamoto, «inventeur» de la cryptomonnaie, en 2008. https://bitcoin .fr/le-white-paper-de-bitcoin-fete-ses-14-ans/
8) Histoire du bitcoin. https://bitcoin.fr/histoire/
9) https://www.usine-digitale.fr/article/faillite-de-ftx-une-fraude-epique-a-8-milliards-de-dollars.N2081066
10) Art. 117 de la loi de finances du Jora N°76 du 28 décembre 2017.
11)https://www.imf.org/en/Blogs/Articles/2022/11/22/africas-growing-crypto-market-needs-better-regulations
12) Réplique de Ferdinand Maréchal, faux-monnayeur, dans le film Le Cave se rebiffe, acteur joué par Jean Gabin
13) «Quelle finance digitale pour l’Algérie» du 16 mars 2022. À partir de la minute 40:00, https ://www. youtube. com/watch?v=Vrq1cSA2iKg&t=14s.
14) https://actucrypto.info/bitcoin/le-livre-blanc-de-satoshi-nakamoto-sur-le-bitcoin-a-14-ans-aujourdhui/
15) https://www.horizons.dz/dinar-numerique-les-explications-des-economistes/
16) Déclaration du président de la République, lors de l’installation des membres du Cnese, le 28/09/2021 https://www.24hdz.com/milliards-dollars-circulent-secteur-informel/ repris par par l’économiste Chaïb Baghdad
17) En 2012, selon les données officielles de la Banque d’Algérie et du ministère du Commerce, la sphère informelle contrôlait plus de 55 milliards de dollars. Dr Abderrahmane Mebtoul. https://maghrebemergent.net/problematique-de-la-sphere-informelle-en-algerie-economie-de-marche-etat-de-droit-et-democratie-contribution/
18) Digital2022Algeria.https://datareportal. com/ reports/digital-2022-algeria
19) Leporte-monnaie électronique.https:// www. imf.org/fr/Blogs/Articles/2021/12/14/blog121421-making-electronic-money-safer-in-the-digital-age
20) Sources : Global Findex 2021 et GSMA Intelligence Database.
21) Brics, acronyme pour désigner le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (2011). https://fr.wikipedia.org/wiki/Brics
22) QuelleMNBCpour les Brics?https:/ /www. fmsh.fr/sites/default/files/files/BRIC%20et%20MDBC%20commune-Assen%20SLIM.pdf
23) https: //cointelegraph. com/news/brics-nations-discuss-creation-of-new-crypto-for-unified-payment-system

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