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Une mascarade à 500 millions de DA !




Une mascarade à 500 millions de DA !
Le secteur de la culture à Bouira est à la traîne, et si on devait citer un seul exemple afin d'illustrer ces projets en latence, celui du tant attendu théâtre de plein air figure en pole position. Ce chantier a tellement accumulé les retards et autres arrêts qu'il a été qualifié par le wali de Bouira de "risée de la ville". D'ailleurs, il semble bien que la société réalisatrice, à savoir Batigec, filiale du groupe algérien Condor, a été mise à l'amende. C'est du moins ce qu'a déclaré récemment le SG de la wilaya, M. Ahmed Menguellati. Ce dernier a affirmé que le contrat liant l'entreprise réalisatrice à la wilaya, "allait être résilié", tout en motivant sa décision par "l'énorme retard" accumulé par ce projet. Et pour cause, l'ordre de service (ODS) de ce chantier a été signé en mars 2010 pour une durée de réalisation qui ne devait pas excéder les 30 mois. Nous sommes au 1er semestre 2016 et ce projet, lequel déjà a englouti plus de 500 millions de dinars, est toujours à l'arrêt. Entre temps, ce chantier a certes avancé, mais sa date de livraison, prévue pour le mois d'octobre prochain, risque fort de ne pas être respectée. Au mois de décembre dernier, aussi bien les responsables de l'entreprise réalisatrice que le directeur de la culture avaient affirmé que ce projet sera "fin prêt" pour mars dernier. Nous sommes quasiment au mois de septembre et ce chantier n'a pas avancé d'un iota. L'entreprise réalisatrice, à savoir Batigec, a sa part de responsabilité dans ces retards à répétition, car il faut bien le dire, cette entreprise n'a pas toujours respecté ses délais contractuels, même après sa reprise en main par le groupe Condor en 2014. En effet, et selon des sources crédibles auprès de l'entreprise réalisatrice, les matériaux nécessaires à la finition de ce théâtre n'ont pas été livrés dans les délais et auraient même été dilapidés. Toutefois, cette entreprise n'est pas la seule à incriminer. Le département de la culture, qui est le maître d'?uvre, y est pour quelque chose dans cette mascarade à...500 millions de DA.R. B.


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