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UNE LUTTE ACHARNÉE EST ENGAGÉE POUR MAîTRISER LA SITUATION




UNE LUTTE ACHARNÉE EST ENGAGÉE POUR MAîTRISER LA SITUATION
A l'instar de nombreuses autres wilayas du pays, les services vétérinaires de Médéa mènent un combat sans relâche afin de venir à bout de cette épidémie de fièvre aphteuse qui a touché une partie du cheptel bovin estimé à 50 000 têtes dont 23 000 vaches laitières.Dès l'apparition du premier cas dans la commune de Benchicao chez un éleveur privé, l'alerte a été donnée et la lutte a commencé. Les multiples autres cas ont été enregistrés au nord-est de la wilaya, pas loin de Bouira, à savoir Bir Ben Abed, El Guelb, Sadraia. D'autres foyers ont été recensés à Tablat, Azizia, Beni- Slimane. On rappellera qu'une cellule de veille a été installée par le wali le 12 juin dernier dès le dépistage du premier cas de cette pathologie. Le dispositif de prévention a été aussitèt renforcé par l'application de mesures telles que l'interdiction de l'insémination artificielle, la fermeture des marchés à bestiaux ainsi que la non-circulation des ovins et des bovins. Une campagne de vaccination à large spectre est en cours et dans ce sens, nous avons appris par M. Mohamed Slama, inspecteur vétérinaire assurant l'intérim du directeur des services agricoles de Médéa, que 36 000 bovins ont été vaccinés à ce jour. Notre interlocuteur nous fera remarquer que la propagation de la maladie semble plus lente depuis le 14 août courant où seulement 38 cas ont été dénombrés jusqu'au 25 de ce même mois, alors que pour la période du 28 juillet écoulé au 13 août courant, les statistiques avaient affiché 209 bovins contaminés. Cependant, il n'est en aucun cas question de baisser la vigilance ou de laisser les choses au hasard, toujours selon M. Slama. Aujourd'hui, il est question d'indemnisation et on parle de 373 bovins dont 13 ont fait l'objet de constat de mortalité. Les éleveurs qui auront respecté les consignes et instructions des services vétérinaires seront indemnisés en bonne et due forme : ils auront droit à 80% du prix par tête. Par contre, ceux dont la viande de leur animal a été libérée pour la consommation auront droit à une compensation variant entre 20 et 50% du prix de la vache ou du veau. Dans ce cas, la viande est cédée aux bouchers au prix dérisoire de 450 à 500 DA le kilogramme. Cependant, spéculation primant, certains d'entre eux maintiennent leurs tarifs flambants profitant ainsi de la situation !







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