Une jeune fille retrouvée pendue à Kalaâ

La quiétude habituelle de la localité de Douaâria (45 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya) a été perturbée par la découverte du corps sans vie d'une jeune fille, dans la journée dans son domicile parentale.En effet,ce samedi, la brigade de gendarmerie de la commune de Kalaâ, 35 km du chef-lieu, a été alertée par un parent de la découverte de sa fille sans vie, pendu à l'intérieur d'une pièce de son domicile familial. La défunte, âgée de 16 ans, répondant aux initiales D. L., était lycéenne à Kalaâ. La défunte était connue pour sa bonne conduite et sa gentillesse et jouissait d'une bonne santé. Les premières hypothèses laissent supposer à un cas de suicide conséquent à une dépression nerveuse liée à des problèmes familiaux. Le cadavre a été déposé à la morgue du secteur sanitaire en attendant les résultats de l'autopsie ordonnée par le procureur de la République de Relizane pour déterminer les circonstances exactes du décès. ... L'environnement en mal de protection Dans une lettre adressée à la Direction de l'environnement et au service de la police d'urbanisme, l'association de la cité des 1 026 logements, située au sud de la ville, dénonce l'absence totale d'une brigade mobile qui devrait surveiller les quelques espaces verts qui subsistent dans la zone basse de la ville. Le président de ce comité de quartier, également ancien membre de l'association «Ecologie», propose aux responsables du secteur de mettre à disposition un numéro vert sur lequel le citoyen pourrait les contacter en cas de besoin. Le contenu de la lettre parle également de huit vaches laitières qui sont lâchées chaque soir au pied des immeubles de ladite cité en toute impunité. Le président du comité de quartier dénonce la passivité des services de la DCP, censés être au courant des cafés et commerces qui sont approvisionnés en lait frais de ce pseudo éleveur qui garde son bétail à l'intérieur d'une zone urbaine. Le service communal d'hygiène est également interpellé pour prendre les mesures qui s'imposent pour mettre en fourrière les bêtes qui sillonnent les quartiers de la zone basse.