Algérie - A la une


Nouveau geste en France en direction des Harkis, et ce n'est pas une surprise. On se souvient qu'en septembre 2021, Macron avait demandé «pardon» solennellement aux Harkis et leurs descendants. Le gouvernement français poursuit donc son travail de «reconnaissance et de réparation» envers les Harkis et leurs familles. C'est que l'ancienne puissance coloniale ne veut surtout pas qu'on touche à ses harkis, ces supplétifs engagés dans l'armée française. Qui se souvient de ces deux Algériennes résidant en France et condamnées par le tribunal correctionnel de Castres (Tarn) pour avoir accusé, via un post sur les réseaux sociaux, les harkis de «traîtres et de collabos». Pourtant, «harki», «traître» et « collab» c'est du pareil au même, comme un pléonasme ! Les médias hexagonaux qui se sont emparés de la «belle affaire» se sont ému des «graves accusations» portées par les deux Algériennes. Chouf ya sidi ! L'incorrigible Parlement européen et la France officielle n'aiment pas l'Algérie des Chouhada, une évidence criarde ! Pour se donner bonne conscience, le gouvernement français multiplie les mesures en faveur des «droits des Harkis». Parce que selon la nouvelle doxa franco-française, le mot «harki» doit être entouré de toute… la « sacralité» nécessaire pour services rendus à la patrie : la France ! Pourtant, la Vérité est si évidente : les harkis sont des traîtres, et les harkis ont tué des Algériens. Mais pour leur ancien employeur, personne ne peut porter préjudice (moral ou matériel) au «corps constitué» des harkis! Le locataire de l'Elysée ne compte pas s'arrêter là, puisque d'autres faveurs seront accordées aux harkis et leurs familles, comme pour mettre un caillou dans la chaussure des Algériens. Pour certains, il s'agit ni plus ni moins que d'un «simple geste de mémoire, discutable car bâti sur une lecture instrumentale du phénomène supplétif» !
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