Une édition mi-figue mi-raisin

La manifestation a vu la participation d'artistes, au nombre de dix-sept, venus de plusieurs wilayas du pays avec l'objectif de relancer cet art qui peine à  retrouver sa place sur la scène culturelle nationale. L'événement est le prolongement dans le temps du premier salon, annonciateur du renouveau de la sculpture, organisé en 2006 par la maison de la culture et l'association Prisma. Pour Mme Hafidha Mimi, femme de lettres, artiste et responsable du salon, «l'objectif primordial visé est l'officialisation de Batna comme organisatrice des salons nationaux de la sculpture, à  l'instar d'autres qui ont le privilège d'organiser des rendez-vous pareils et la relance de la sculpture en la faisant découvrir au public sous tous ses angles; Ce salon est également l'occasion pour les sculpteurs d'échanger leurs approches et leurs points de vue». Rachid Mouffok, artiste sculpteur, nous dira, quant à  lui: «Ce salon national dont les jalons ont été lancés en 2006 pour redorer le blason de la sculpture, n'a pas répondu à  nos attentes malgré les efforts du directeur de la maison de la culture, organisatrice de cette manifestation culturelle; à  mon avis, il n'y a pas grand-chose, pas de nouveauté, la création laisse à  désirer, bref à  ce rythme, ce salon national ne risque pas de durer dans le temps.» Tous les artistes présents sont d'accord sur un point: ce salon a été organisé à  la va-vite. Le Timing est tout aussi mis à  l'index. A ce propos, Hassan chorfi déclare: «Notre but en venant à  ce salon c'est de redonner un nouveau souffle au paysage plastique et à  la scène sculpturale nationale, mais on déplore les périodes ou s'organisent les salons: la fin de l'année; cela ne sert pas l'art.»Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â